Ceux qui nous restent, un film d’Abraham Cohen, 1h55, 2018
En filmant la lutte des salarié.es du Méliès, cinéma de quartier montreuillois, Abraham Cohen parie sur l’amour et la force du cinéma. Le sien, celui des salarié.es et des nombreux.ses spectateurs et spectatrices qui ont accompagné les deux années de cette mobilisation inhabituelle.
Il brasse cette passion dans le processus même du film en intégrant des bouts des films qu’il aime, ceux qui alimentent son énergie à suivre cette lutte au long cours, qui universalisent le bonheur du collectif et de la mobilisation en la situant historiquement. Ces extraits creusent la poésie du film, inscrivent la liberté artistique et politique d’un montage intuitif, vissé sur l’évidence du raccord juste.
À travers la mise en acte de sa foi dans le cinéma, en filmant à l’arrache, comme les grévistes ont arraché la victoire, Abraham Cohen interroge notre place de spectateur et de spectatrice.
Rejoignez-nous le lundi 24 juin 2019 à 20h00 à Un Lieu pour Respirer (Les Lilas) pour la projection du film Pas sage, un documentaire de Laura Taubman – France, 2018, 76 minutes
Pas sage est la chronique d’une année au Lycée Autogéré de Paris, un établissement d’enseignement général public où les élèves ne sont pas sanctionnés s’ils décident de ne pas aller en cours, où les professeurs ne notent pas les élèves … Entre révoltes adolescentes, tentatives pédagogiques et recherche de limites, le film nous interroge : que se passe-t-il lorsque l’école ne sanctionne plus ? Comment éduquer quand il est devenu « interdit d’interdire » ?
Le débat
A l’issue de la projection, nous partagerons les questions que pose le film et les paradoxes qu’il soulève dans un débat, en présence de la réalisatrice. Nous interrogerons également le geste de Laura Taubman, doctorante en anthropologie, qui a filmé en immersion durant un an sans rien écrire au préalable … L’image ici a précédé les mots. Est-ce qu’un film permet de donner un « cadre » à la pensée ? Comment l’instinct, le sensoriel et la théorie s’articulent autour d’un tel projet ?
Laura Taubman est réalisatrice et doctorante en anthropologie visuelle au Centre Norbert Elias (EHESS), sous la direction de Boris Petric. Elle a réalisé plusieurs films dans le cadre de la Fabrique des écritures.
● Ouverture des portes à 19:30 ●
● Entrée prix libre sous condition d’adhésion à « Un lieu pour respirer » (adhésion prix libre, soutien suggéré 5€) ●
● Informations pratiques ● Un Lieu pour Respirer 15 rue Chassagnole 93260 Les Lilas Métro Porte ou Mairie des Lilas Tram 3b Porte des Lilas
Addoc, par l’entremise de son Atelier Diffusion d’Addoc, vous invite à une soirée reprise du 11e Festival International du Documentaire Émergent à Un lieu pour respirer le samedi 11 mai à 19h30 !
Dans une ambiance festive, plusieurs courts métrages sélectionnés par le Fidé seront projetés autour de la thématique Faire lieu. Un moment festif, avec débats en présence de certains.es réalisateurs.trices, et repas partagé, pour le plaisir de tous.tes !
• 17h30 – PROGRAMME 1 : NETTOYER SCHAERBEEK – 19’ de Farah Kassem, Belgique – 2017 – Docnomads – LUCA School of Arts Suite aux attentats de Paris en novembre 2015, le ministre de l’intérieur belge a étendu le seuil d’alerte à l’échelle nationale. Il annonce vouloir «nettoyer» Molenbeek, une commune de Bruxelles récemment liée à l’extrémisme islamique. Pendant ce temps-là, une habitante de la commune bruxelloise de Schaerbeek remarque des événements inhabituels qui se produisent devant sa fenêtre. Elle décide de prévenir les autorités.
IS IT A TRUE STORY TELLING ? – 42’ de Clio Simon, France 2018 – Ircam, Le Fresnoy, École des Hautes Etudes en Sciences Sociales Ce documentaire démonte la machinerie administrative qui se déploie pour l’accueil des demandeurs d’asile. Cette vision singulière, du côté des officiers et interprètes, prouve que la bureaucratie utilise impitoyablement tout un arsenal dissuasif pour refuser ces demandeurs et que même les enquêteurs sont victimes de cette volonté opaque et non-dite.
• 19h15 – REPAS PARTAGÉ
• 20h15 – PROGRAMME 2 : MON JOURNAL DE TA CHIMIO – 10’ de Joseph David, France – 2018 – Université de Lille 3 Un cancéreux sous chimio demande à son amie de le filmer pendant qu’il s’arrache les cheveux. Quelques mois plus tard, elle lui fait parvenir son journal : apparait alors un autre malade.
J’SUIS PAS MALHEUREUSE – 45’ de Laïs Decaster, France – 2018 – Université Paris 8 – Prix des parrains Addoc « Pendant plusieurs années, depuis mon arrivée à l’université, j’ai filmé le petit groupe de copines qui était le mien. Dans notre quotidien les conversations tournaient autour des histoires d’amour et de la vie sexuelle, mais aussi de la famille, des études et de notre entrée progressive dans le monde adulte. Avec sa part d’inconnu et d’incertitude. »
● Ouverture des portes à 16:45 ●
● Entrée prix libre sous condition d’adhésion à « Un lieu pour respirer » (adhésion prix libre, soutien suggéré 5€) ●
● Informations pratiques ● Un Lieu pour Respirer 15 rue Chassagnole 93260 Les Lilas Métro Porte ou Mairie des Lilas Tram 3b Porte des Lilas
Jeudi 18 avril 2019 • 20h00 Un Lieu pour Respirer • Les Lilas
Projection organisée par Addoc et Un Lieu pour Respirer en collaboration avec l’association De la plume à l’écran. Avec le soutien de l’Ambassade des États-Unis.
DAWNLAND – Enfance amérindienne : générations volées et survie culturelle, un long-métrage documentaire d’Adam Mazo et Ben Pender-Cudlip USA, 2018, 86 min, VO sous-titrée français
Pendant une grande partie du 20e siècle, les agents gouvernementaux des services sociaux étasuniens ont systématiquement placé les enfants amérindiens dans des familles non-autochtones. Dans les années 1970, un enfant amérindien sur quatre à travers le pays était encore placé en famille d’accueil, d’adoption ou au sein de foyers non-amérindiens. De nombreux enfants ont subi des dommages émotionnels et physiques dévastateurs de la part d’adultes qui les ont maltraités et ont essayé d’effacer leur identité culturelle, les empêchant notamment de parler leurs langues. Aujourd’hui, pour la première fois, ils peuvent partager leurs histoires. Véritable plongée dans les coulisses de la première Commission Vérité et Réconciliation qui s’est tenue aux États-Unis de 2003 à 2006, Dawnland porte ces histoires à l’écran avec tact et profondeur, levant enfin le voile sur cette histoire tragique de vol d’enfants et de survie culturelle.
■ Le débat Avec Chris Newell, membre de la communauté amérindienne des Passamaquoddys, musicien, éducateur et consultant sur ce film. Sophie Gergaud, ethnologue, cinéaste et cofondatrice de l’association De la Plume à l’Ecran.
■ Entrée libre (sous réserve d’adhésion au lieu – 5€ tarif conseillé) ■ Nombre de places limité : réservation conseillée à communication@addoc.org Ouverture des portes à 19:30
■ Informations pratiques ■ Un Lieu pour Respirer 15 rue Chassagnole 93260 Les Lilas Métro Porte ou Mairie des Lilas Tram 3b Porte des Lilas
Soirée spéciale Addoc – Un lieu pour respirer, le samedi 16 novembre 2019
Solidaire du travail hors norme et nécessaire mené depuis des années par Film Flamme et Le Polygone étoilé à Marseille, Addoc propose cette soirée spéciale de soutien pour défendre cet espace de liberté et de création indispensable.
18h • Ouverture des portes à Un Lieu pour respirer
18h30 • France 2007, de Gee-jung Jun
Cela se passe en France, en 2007, dans un bidonville de Lyon, habité de Roumains, de Tziganes, oubliés de la société, sans papiers, sans droits, qu’en d’autres contrées on appellerait des intouchables.
19h • L’autre matin, en attendant Mario Rigoni Stern…, de Jean-François Neplaz
Sur une promenade âpre dans les paysages hivernaux des environs d’Asiago, le monologue contre la guerre de l’écrivain Mario Rigoni Stern, qui commença d’écrire sur le front russe « Le sergent dans la neige ».
19h30 • Amara, de Claudia Mollese
Mara est une transsexuelle, personnage emblématique de Lecce, capitale baroque du sud de l’Italie, dont la vie fit scan-dale. Traçant le portrait de Mara, les voix de ceux qui l’ont connue et qui ont croisé leur existence à la sienne.
20h30 • Discussion, pause repas et si affinités ; projection à la demande !
21h45 • Lettre à la prison, de Marc Scialom
Un jeune tunisien débarque à Marseille, chargé par sa famille de porter secours à son frère aîné, accusé à tort d’un meurtre et emprisonné à Paris. Mais il doute peu à peu de ce dont il était sûr : l’innocence de son frère, sa propre innocence, sa propre intégrité mentale.
RESTAURATION
C’est bon, pas cher et convivial, et c’est l’une des principales recettes générées lors d’une soirée. Lors de chaque événement, un bar-buffet propose des denrées préparées amoureusement avec des produits sains et délicieux.
Projection-débat autour de Reprise, un film d’Hervé Le Roux 1996 / France / 192 minutes
Mardi 5 juin 2018 à 20h Cinéma MK2 Beaubourg
LE FILM Le 10 juin 1968, des étudiants en cinéma filment la reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen. Une jeune ouvrière en larmes crie, dit qu’elle ne rentrera pas. 1997 : le réalisateur Hervé Le Roux part à la recherche de cette femme en rencontrant d’anciens ouvriers, militants et syndicalistes, en leur donnant la parole. Cette enquête amoureuse et cinématographique, quasi obsessionnelle, va dérouler un pan d’histoire enfoui.
LE DÉBAT Suspens et mise en scène de la parole Rencontre animée par Meryem de Lagarde et Mika Gianotti, cinéastes documentaristes et membres d’Addoc, en présence de Nadine Tarbouriech, monteuse du film.
Le vendredi 23 février 2018 à 18h30 Au cinéma Les Lumières à Nanterre
Addoc et le Ciné-club de Nanterre Paris-Ouest en Lumières s’associent pour la séance de projection Ma petite cocotte,d’Anne Faisandier.
LE FILM Trois jeunes gens d’allure fantaisiste jouent au jeu de la poule, calqué sur celui de l’oie, avec ses trajets, ses rencontres et ses embûches. Une chercheuse à l’INRA apporte le contrepoint sérieux.
Et ce mélange des tons entraîne le spectateur case après case chez Clément le passionné, Pierre le révolté, Filouche la poule mi-naine qui mue, Artemis la poule qui couve, Alice la gardienne des deux poules du jardin partagé de Paris… C’est un conte philosophique, une leçon de choses, loin des élevages industriels.
2016 / 56 minutes / Coopaddoc / France
Projection-débat en présence de la réalisatrice et animée par Marion Lary, membre d’Addoc.
Cinéma Les Lumières 49, rue Maurice Thorez – 92000 Nanterre
Le 21 janvier 2018 à 11h, au Cinéma Luminor-Hôtel de Ville
Enseignez à vivre ! Edgar Morin et l’éducation innovante, un film de Abraham Ségal, membre d’Addoc.
Comment faire en sorte que pédagogie rime avec plaisir de transmettre ? Comment des jeunes exclus du système éducatif, des « décrocheurs », peuvent-ils devenir des êtres créatifs, désireux d’apprendre ? Comment un lycée ou un collège peut-il constituer un lieu où liberté se conjugue avec responsabilité, où l’acquisition de savoirs va de pair avec l’apprentissage de la vie en société ?
Edgar Morin et le réalisateur Abraham Ségal trouvent des réponses concrètes en découvrant des expériences vivifiantes, en allant au contact des élèves et des équipes éducatives.
Enseignez à vivre ! met en perspective les idées d’Edgar Morin sur une autre éducation possible et des pratiques innovantes dans cinq établissements publics : la créativité et la vitalité des jeunes font écho à la pensée complexe et généreuse du philosophe.
Le débat sera animé par Anne Galland et Mika Gianotti, réalisatrices et membres d’Addoc.
Lundi 23 octobre à 20h au Cinéma Les Trois Luxembourg
Bricks, un film de Quentin Ravelli
Des carrières d’argile abandonnées aux crédits immobiliers impayés, les briques espagnoles incarnent le triomphe puis la faillite économique d’un pays.
Usines qui ferment la moitié de l’année, ville-fantôme curieusement habitée, guerre populaire contre les expropriations orchestrées par les banques : suivre le parcours d’une marchandise – les briques – donne un visage à la crise et dessine les stratégies individuelles ou collectives qui permettent de la surmonter.
Débat avec le réalisateur et Marion Lary d’Addoc, association des cinéastes documentaristes : « Quand l’objet devient personnage ».
En donnant le premier rôle à une brique dans son film documentaire éponyme, Bricks, Quentin Ravelli construit un autre regard sur notre quotidien. Choses, machines, marchandises : les choix de réalisation permettent de modifier la perception habituelle des objets, de les habiter pour qu’ils existent différemment.
Ce débat explorera les formes de cadrage, de montage, et d’alliance entre le son et l’image qui font bouger les frontières entre êtres animés et inanimés.
En partenariat avec le Cinéma Les 3 Luxembourg, Addoc organise la projection du filmRetour à Forbach de Régis Sauder suivie d’une discussion autour du thème : « La mise en scène de soi »
Le film
Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a 30 ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu.
Entre démons de l’extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l’avenir à l’heure où la peur semble plus forte que jamais.
La discussion
Partant d’une démarche intime et personnelle, Régis Sauder est allé chercher dans le regard des autres (famille, amis, camarades d’école, passants…) des réponses aux questions que lui posaient son adolescence à Forbach, ville où le Front National était arrivé en tête au premier tour des élections municipales en 2014.
À l’issue de la projection, Anne Galland et Marion Lary, documentaristes d’ADDOC, échangeront avec Régis Sauder sur cette démarche originale.
Samedi 22 avril 2017 à 19h Cinéma Les 3 Luxembourg 67 Rue Monsieur le Prince, 75006 Paris
Addoc et le Ciné-club de Nanterre Paris-Ouest en Lumières s’associent pour la séance de projection Les Oubliés du Transsibérien, de Christiane Rorato.
Un vieil homme dans le train du Transsibérien part sur les traces de Luigi Giordani : un inconnu qui a griffonné quelques lignes au dos d’un livre de messe « Premier janvier 1900, moi Luigi Giordani et 13 autres compagnons, sommes dans un froid intense … …que Dieu nous vienne en aide ! Missavaia Sibéria »
Dans sa quête, Romano Rodaro découvre un mage, une comtesse mais, surtout à travers l’histoire de ses compatriotes partis construire le Transsibérien, il contribuera à faire connaître cette épopée que vécurent quelque quatre cent cinquante Frioulans au début du siècle dernier et dans ce qui deviendra la grande aventure de sa vie, c’est aussi un peu de lui-même qu’il découvrira.
La séance sera suivie d’un débat animé par Anne Faisandier et Meryem Delagarde, membres d’Addoc.
Cinéma Les Lumières 46, rue Maurice Thorez – 92000 Nanterre
Laurent Cibien, cinéaste et membre d’Addoc, présente La Mécanique des flux. La séance est suivi d’un débat en présence de la réalisatrice, Nathalie Loubeyre.
La Mécanique des fluxest un documentaire filmé aux points clés des routes migratoires de l’Europe forteresse. Il donne des voix, des visages, des corps aux dits « migrants », « réfugiés », improprement appelés « clandestins ». Avant tout des humains qui tentent de traverser les frontières à la recherche d’une vie meilleure.
Ces portraits et ces paysages racontent la violence qui se cache derrière l’euphémisme de « contrôle des flux », exercé par les gouvernements nationaux et l’Union Européenne, notamment via Frontex, son agence de contrôle des frontières. Une violence qui s’exerce sur des hommes, des femmes et des enfants et qui révèle l’un des visages de l’Europe d’aujourd’hui.
Dans ce documentaire, Nathalie Loubeyre donne à voir et à entendre les migrations autrement que dans une logique sécuritaire et déshumanisée de « flux » à contrôler ou de danger à juguler. Elle présente des êtres humains qui rêvent, souffrent, désirent, et décident de leurs vies.
Addoc, dans sa volonté de défense du documentaire, accompagne régulièrement des films lors de leur sortie en salle, en animant une discussion à l’issu de la projection en présence du cinéaste.
Espace Saint Michel – 7 place Saint-Michel, 75005 Paris
Ce projet lancé par la mairie du Xe arrondissement de Paris a pour but de promouvoir différentes disciplines culturelles et artistiques, en partenariat avec les associations de l’arrondissement.
Le 27 avril 2016, le documentaire et ADDOC sont mis à l’honneur avec :
Un atelier à destination du jeune public des centres de loisirs à la Mairie du Xe avec des extraits de Récréations de Claire Simon (1993), présentés par deux membres d’ADDOC.
À 20h, au Cinéma l’Archipel, une projection-débat de Belleville la vie, un film de Françoise Marie – 2008 / 53min / AProPos Productions et Forum des Images.
Le temps d’une partie de poker, Victor, l’Italien, et Pierrot, l’Arménien nous racontent leur arrivée à Paris dans les années 30, leur vie dans la ville et plus particulièrement dans le quartier de Belleville où ils se sont rencontrés et où est née une amitié indéfectible. Exemple d’une intégration réussie, ces deux immigrés profondément enracinés dans leurs cultures respectives sont de vrais parigots dépositaires d’un morceau de la culture française.
En présence de la réalisatrice, Françoise Marie, de la productrice, Annie Serres, animée par Charlotte Szlovak, documentariste et membre d’Addoc.
Cinéma L’Archipel 17, boulevard de Strasbourg Paris 10e
Projection gratuite et ouverte à tous !
Le film a obtenu, en novembre 2009, le prix « Regard Social » de l’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) au festival Traces de Vies.
Vendredi 15 avril 2016 à 20h30, dans le cadre du ciné-club Nanterre et en partenariat avec l’ACID
Dans ma tête un rond-point, un film de Hassen Ferhani – 2016 / 1h40 / Les Films de l’Atalante
Dans le plus grand abattoir d’Alger, des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.
Le film sera suivi d’un débat animé par Anne Galland qui sera accompagnée de Saad Chakali, critique et spécialiste du cinéma algérien.
Cinéma Les Lumières 49, rue Maurice Thorez 92000 Nanterre
Vendredi 5 février 2016 à 20h30, dans le cadre du ciné-club Nanterre (ciné-club des enseignants de Paris 10) et en partenariat avec l’ACID
Je suis le peuple, un film d’Anne Roussillon.
Alors que le peuple égyptien se soulève place Tahrir, les villageois des campagnes du sud suivent la révolution sur leurs écrans de télévision. Du renversement de Moubarak à l’élection et la chute de Morsi, le film suit ces bouleversements du point de vue de Farraj, un paysan de la vallée de Louxor. Au fil du quotidien agricole, entre espoirs et déceptions, le changement se fait attendre.
La séance sera suivie d’un débat animé par Marion Lary avec Saskia Berthod, monteuse du film.
Cinéma Les Lumières 49, rue Maurice Thorez 92000 Nanterre
Un film d’Alexander Nanau, produit par HBO et Strada Films – 2014 – 1h34 – Roumanie
Grand Prix du Festival Premiers Plans d’Angers
Au cœur d’une famille rom en pleine désintégration, émerge la figure de Totonel, 10 ans, dit Toto. Avec passion il apprend à lire, écrire et danser. Surtout danser et gagner le grand concours de Hip Hop. Au milieu du chaos ambiant, ses deux sœurs essayent de maintenir le mince équilibre de la famille.
Le récit cinématographique d’Alexander Nanau enregistre sans pose, à hauteur d’homme, la vie de Toto et de cette famille qui manque de tout, sauf d’humour et d’amour.
Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur et de Mika Gianotti, documentariste et membre d’Addoc.
Mercredi 6 janvier 2016 à 14h
Cinéma Le Reflet Médicis 3, rue Champollion Paris 5e
Ces deux projections seront suivies d’un échange avec Mika Gianotti et Alima Arouali, réalisatrices et membres de l’association ADDOC, partenaire de la médiathèque Marguerite Yourcenar pour le Mois du Film Documentaire 2015.
Vendredi 20 novembre – 19h
Trintignant & Trintignant, journal intime d’une comédie, de Marion Stalens
(2001, 51 mn, VF).
Fin 2000, Marion Stalens suit Jean-Louis et Marie Trintignant durant les répétitions de Comédie sur un quai de gare écrit et mis en scène par Samuel Benchetrit. Cette collaboration du père avec sa fille est l’occasion, d’une part, de les montrer au travail, d’éprouver leur rapport au texte et à la direction d’acteurs ; d’autre part, de décrire un rapport filial complice, embelli par leur estime réciproque. Marion Stalens en profite pour livrer un portrait croisé des deux comédiens, grâce à des entretiens individuels où chacun revient sur sa carrière, expose ses conceptions et parle de l’autre. Sa caméra, toujours pudique, capte des moments où s’avoue une étonnante connivence, doublée d’un grand respect.
Vendredi 27 novembre – 19h
Mourir ? Plutôt crever !de Stéphane Mercurio
(2010, 1h34, VF)
À 80 ans, Siné, continue le combat. Il n’a jamais faibli, ses rages sont celles de ses 20 ans. Viré de Charlie Hebdo, il rebondit en créant Siné Hebdo. C’est au fil de cette aventure qu’il raconte ses combats passés. Athée, anti-flics, anti-armées, anticolonialiste, ami des chats, fou de jazz et de salsa. Le dessinateur a pris fait et cause pour les Algériens pendant la guerre d’Algérie, a fait de Malcolm X le parrain de sa fille, s’est lié d’amitié avec Prévert… Il s’est toujours engagé, s’est parfois trompé, le reconnaît volontiers. Sa férocité, il la tient de son immense tendresse pour tous les opprimés. Alors, il rage contre les nantis de tous poils. L’homme du « journal mal élevé » a de sacrés principes.
Le Feu Sacré, un film d’Alex Joffé est tout d’abord un film sur le désir et le plaisir de filmer. C’est un vagabondage cinématographique, celui d’un cinéaste qui un jour pose ses scénarios et cède à son désir de filmer. Filmer les gens qu’il aime, les lumières qu’il aime, ses voyages et ses amours.
Réalisé sur trois années, Le Feu Sacré tente d’exprimer que filmer est une autre façon d’aimer. »
Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur et de Jean Lassave, documentariste et membre d’Addoc.
Jeudi 19 novembre à 20h30
Cinéma Saint-André des Arts 30, rue saint-André des Arts Paris 6e
« Nous installons en notre sainte citadelle ce monstre de malheur. À ce moment aussi, Cassandre ouvre la bouche, dévoilant l’avenir, elle que, par l’ordre d’un dieu, les Troyens n’ont jamais crue. Et nous, malheureux, qui vivions notre dernier jour dans la ville, nous ornons les temples des dieux de feuillages de fête.« Virgile, ÉNÉÏDE, Livre II
La fête est finie raconte comment, sous couvert de rénovation urbaine et au prétexte de l’année « capitale culturelle européenne », le centre-ville de Marseille a été l’objet d’une gigantesque opération visant à en évincer les populations les plus pauvres au profit de quartiers d’affaires et de centres commerciaux.
Nicolas Burlaud s’est réapproprié une matière militante – des vidéos réalisées collectivement pour lutter contre cette gentrification – pour en faire un film personnel, à la fois implacable, rageur et désabusé, porté par la métaphore du cheval de Troie.
Comment un travail militant devient du cinéma ? Comment ce film s’inscrit-il dans l’histoire du cinéma engagé ?
Addoc vous propose d’en débattre avec le réalisateur ainsi que Claire Savary et Laurent Cibien (Addoc)
Dimanche 8 novembre à 19h30 Cinéma Les 3 Luxembourg 67, rue Monsieur le Prince Paris 6e
On est vivants, un film de Carmen Castillo France-Belgique / 103 min – Sortie le 29 avril 2015
Projection-débat en présence de la réalisatrice, animé par Jean Lassave, documentariste et membre d’Addoc.
De quoi est fait l’engagement politique aujourd’hui ? Est-il encore possible d’infléchir le cours fatal du monde ?
C’est avec ces questions, dans un dialogue à la fois intime et politique avec son ami Daniel Bensaïd, philosophe et militant récemment disparu, que Carmen Castillo entreprend un voyage qui la mène vers ceux qui ont décidé de ne plus accepter le monde qu’on leur propose.
Des sans domicile de Paris aux sans-terre brésiliens, des Zapatistes mexicains aux quartiers nord de Marseille, des guerriers de l’eau boliviens aux syndicalistes de Saint Nazaire, les visages rencontrés dans ce chemin dessinent ensemble un portrait de l’engagement aujourd’hui, fait d’espoirs partagés, de rêves intimes, mais aussi de découragements et de défaites.
Comme Daniel, ils disent : « L’histoire n’est pas écrite d’avance, c’est nous qui la faisons ».
Avant-première le 4 juin 2015 à 20h00 au Cinéma L’Entrepôt, Paris
Marseille qui danse, un film de Mika Gianotti – France / 73 min
Projection suivie d’un débat en présence de la réalisatrice et de Jean-Louis Comolli, cinéaste et écrivain, modéré par Anne Galland, documentariste et membre d’Addoc.
Une vision du culte de son corps sur son bord de mer échancré, une odeur de la Criée lorsqu’elle étalait ses poissons, le Ballet de la danse de l’Opéra lorsqu’il transfigurait les temps modernes de sa ville …
Autour de 68 et des ancrages de la réalisatrice, une silhouette de Marseille se dessine, aussi fausse que vraie, vivante, et dont les pas -de danse- se reflètent dans l’ombrière du vieux-port d’aujourd’hui.
Une fantaisie documentaire sur l’interprétation des traces, le beau et le laid, un contraste extravagant.
Autre avant-première, toujours au Cinéma L’Entrepôt, le jeudi 11 juin à 20h.
Le 14 décembre à 20h40 au Saint-André des Arts (Paris 6e)
Salto mortale, un film de Guillaume Kozakiewiez avec Antoine Rigot – 94 min. – 2014
En 2000, Antoine Rigot, funambule virtuose, est victime d’un accident de la vie. Plutôt que de s’éloigner de la scène, son corps blessé l’incite à devenir à la fois l’objet et le sujet de ses spectacles. Renaît peu à peu le désir de flirter avec l’équilibre. Chute et renaissance d’un funambule, humble et courageux.
Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur, animé par Anne GALLAND et Christiane RORATO, documentaristes et membres d’Addoc.
Patria Obscura, un film de Stéphane Ragot 83 min. – France
PROJECTION-DÉBAT en présence du réalisateur, animée par Marion LARY, documentariste et membre d’Addoc.
Un photographe part sur les traces de ses grands-pères militaires morts depuis longtemps, Pierre le légionnaire et Paul le parachutiste. Il explore avec eux l’histoire de sa famille, une histoire bornée par les guerres, rongée par les silences et les non-dits. Il dévoile dans un film impudique le roman d’un pays, la France, en guerre avec elle-même.
Un évènement Addoc, le 1er décembre 2014, à l’Espace Saint-Michel (Paris 5e)
Pôle emploi, ne quittez pas, un film de Nora Philippe 78 minutes, produit par Gloria Films, distribué par Docks66
SYNOPSIS Dans un Pôle emploi du 93, quarante agents font face à quatre mille demandeurs d’emploi. Samia, Corinne, Thierry, Zuleika doivent soutenir et surveiller, faire du chiffre, obéir aux directives politiques et aux injonctions de communication, trouver du travail là où il n’y en a pas. C’est la vie d’une équipe qui a intégré l’impossible à son quotidien.
PROJECTION-DÉBAT en présence de la réalisatrice, de Claire SAVARY et de Marion LARY, documentaristes et membres d’Addoc.
« Filmer une administration publique, risques et enjeux… »
Filmer l’administration, c’est filmer l’intérieur de l’État, son fonctionnement, son organisation et ses rouages. C’est aussi filmer la complexité au quotidien pour ces employés d’appliquer de nouvelles circulaires, d’obéir aux exigences de rendement, la difficulté de maîtriser toute la logistique, provoquant parfois des situations frisant l’absurde. Comment appréhender et restituer cette complexité administrative et ses conséquences sur les services proposés aux chômeurs ? Comment s’insérer dans une équipe de travail, en montrer les disfonctionnements, sans perdre leur confiance ou celle de la direction ? Comment raconter la réalité de Pôle Emploi aujourd’hui sans exposer les personnes filmées ?
Autant de questions pour un débat proposé par Addoc avec Nora Philippe.
ESPACE SAINT-MICHEL 7 place Saint Michel 75005 Paris Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6,50 € (chômeurs, + 60 ans, étudiants) Cartes Gaumont Le Pass et UGC Illimitées acceptées
Un évènement Addoc, le 10 novembre 2014 à 19h10 à l’Espace Saint-Michel (Paris 5e)
Le moment et la manière, d’Anne Kunvari 59 min. – Iskra / Vosges Télévision
Anne luttait contre un cancer depuis 14 ans dont elle savait qu’elle ne guérirait pas. Elle et la réalisatrice, une amie de longue date, décident de filmer ce que signifie apprivoiser la vie malgré une maladie qui, très vite, rattrape Anne. Elle avait préparé ce moment, mais quand celui-ci advient, elle se heurte à de multiples impossibilités qui la privent de son choix. En s’ancrant dans cette histoire tragiquement banale, le film questionne comment on meurt « mal » aujourd’hui.
PROJECTION-DÉBAT en présence de la réalisatrice, de Mika GIANOTTI et de GUY BAUDON, documentaristes et membres d’Addoc.
REVUE DE PRESSE
« C’est un film intime, bouleversant, dérangeant. » LA CROIX – Flore Thomasset
« Ce journal de bord digne et empathique rend hommage à une femme exemplaire et invite à méditer autour de la fin de vie. » LE MONDE – Sandrine Marquès
« Caméra à la bonne distance : jamais intrusive, toujours pudique. Un moyen-métrage intimiste de grande justesse. » TÉLÉRAMA – Samuel Douhaire
« Un plaidoyer intense et lumineux pour une révision de la loi Leonetti. » MARIANNE – Marie Huret
ESPACE SAINT-MICHEL 7 place Saint Michel 75005 Paris http://cinemasaintmichel.free.fr/ Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6,50 € (chômeurs, + 60 ans, étudiants) Cartes Gaumont Le Pass et UGC Illimitées acceptées
28 octobre 2014, à 20h15 au Cinéma du Panthéon, Paris 5e
2h22, 2014, Alice Films Ils auraient pu s’appeler Ulysse, ils s’appellent Justin, Kacy, Brooks, Trevor ou Steve. Ils auraient pu revenir de Troie, ils reviennent d’Irak ou d’Afghanistan. Pourtant, pour eux aussi, le retour au pays est une longue et douloureuse errance.
Partis combattre sous le drapeau américain, les douze guerriers de Of Men and War [Des hommes et de la guerre] sont rentrés du front sains et saufs, mais l’esprit en morceaux, consumés de colère, hantés par les réminiscences du champ de bataille.
Leur quotidien est désormais peuplé d’ombres et de fantômes, la menace semble encore rôder partout. Leur femme, leurs enfants et parents ne les reconnaissent plus et les regardent, impuissants, se débattre contre d’invisibles démons.
Guidés par un thérapeute pionnier dans la prise en charge des traumatismes de guerre, lui-même vétéran du Vietnam, ils vont peu à peu tenter ensemble de mettre des mots sur l’indicible et de se réconcilier avec eux-mêmes, leur passé et leur famille.
Projection suivie d’un débat avec Laurent BECUE RENARD, de Marion LARY et d’Alima AROUALI, documentaristes et membres d’Addoc.
« Quand l’écriture s’invente dans le documentaire ». Comment se fabrique une écriture dans un film au long cours ? Sa singularité n’est-elle pas mise en péril par un tournage et un montage qui s’étalent sur plusieurs années ?
Cinéma du Panthéon 13 rue Victor Cousin 75005 Paris http://www.cinemadupantheon.fr/ Plein tarif : 8,50€ Tarif réduit : 6,50€ Cartes UGC et Le Pass Gaumont illimitées acceptées
Extrait du débat : « Le montage comme architecture globale repose sur chacune des séances de thérapie, qui durent en moyenne 2 à 3 heures, comme la durée totale du film. Au cours du montage, chaque séance est réduite une première fois pour arriver à 20-30 minutes. Puis, on cherche ce qui s’y est profondément dit, pour en tirer la substantifique moelle, pour arriver à 1 à 4 minutes. Il faut pour autant que chacun d’entre vous ait l’impression d’avoir assisté à chaque séance dans sa totalité, et que votre psychisme puisse reconstruire tout le temps ce qui n’est pas dit dans le film. » Laurent Bécue-Renard
Un évènement Addoc, mardi 30 septembre 2014 à 20h25 à l’Espace Saint-Michel.
On a grèvé, de Denis Gheerbrant 70′ – Production Les Films d’Ici – Distribution Zeugma Films
Elles s’appellent Oulimata, Mariam, Géraldine, Fatoumata… Elles sont une quinzaine de femmes de chambres qui, pendant un mois, vont affronter le deuxième groupe hôtelier d’Europe car elles n’acceptent plus la manière dont elles sont traitées. On a grèvé, c’est la rencontre entre leur force et une stratégie syndicale pertinente. C’est le récit d’une première fois, un jaillissement de chants et de danses qui renouent avec une culture séculaire de résistance.
Projection suivie d’un débat avec Denis GHEERBRANT, Marion LARY et Mika GIANOTTI, documentaristes et membres d’ADDOC.
Débat : » Le cinéma peut-il changer le monde ? Cinéma militant, cinéma documentaire «
Parce qu’il regarde notre monde le cinéma documentaire en vient régulièrement à flirter avec les grandes figures du cinéma militant. Filmer une grève, c’est inévitablement s’inscrire dans ce qui serait presque devenu un genre, depuis « La Grève » d’Eisenstein. Là, à cet endroit précis, le cinéaste met son cinéma au risque de la « cause ». Mais filmer une lutte, n’est-ce pas d’abord filmer un moment d’émergence du sens ? De la parole, toujours ? «
On peut voir la bande-annonce sur Vimeo qui accueille Les Films d’ici sur sa plateforme Pro et propose la VOD du film.
ESPACE SAINT-MICHEL 7 place Saint Michel 75005 Paris http://cinemasaintmichel.free.fr Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6,50 € (chômeurs, + 60 ans, étudiants) Cartes Gaumont Le Pass et UGC Illimitées acceptées
Dimanche 1er juin 2014 à 17h – Cinéma Le Brady 39 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris
Banglasdesh : naissance d’un drapeau, de Prokash Roy.
Débat animé par Charlotte Szlovak d’Addoc, en présence du réalisateur, Prokash Roy.
Après avoir découvert des images historiques de son pays d’origine, des images de la guerre d’indépendance au Bangladesh, le réalisateur Prokash Roy a fait une recherche pour retrouver les journalistes qui ont réalisé ces reportages. Son idée, c’était d’emporter un jour ces images au Bangladesh pour les montrer aux Bangladeshis. Mais la situation politique au Bangladesh impose de présenter en urgence ces reportages au grand public.
Le réalisateur a réussi à rencontrer, parmi ces journalistes engagés, le seul encore vivant, Philippe Alfonsi. Il lui montre l’extrait d’un de ses reportages en 1971 au Bangladesh en pleine guerre.
Dans ces images qu’il n’a pas revues depuis 1971, Philippe Alfonsi retrouve encore l’ambiance et « les odeurs » de cette époque. Dans une interview, il racontera ensuite d’autres souvenirs sur sa mission au Bangladesh.
BANDE-ANNONCE DU FILM
On entre petit à petit dans l’histoire de la naissance du Bangladesh, on essaie de comprendre les relations entre le Pakistan de l’Ouest et le Pakistan de l’Est. Dans les images on voit les Bengalis mécontents des Pakistanaises de l’ouest. Les premiers font des manifestations et réclament l’indépendance. La guerre éclate entre l’armée de l’ouest pakistanaise et le peuple bengali du Pakistan de l’Est. Le gouvernement pakistanais lance une terrible répression contre le peuple bengali, et les Bengalis essaient de résister à l’armée pakistanaise et de se former militairement. Rapidement, le conflit attire l’attention des pays puissants et devient un sujet international. Dans les dix mois qui suivent, ce territoire vit une terrible guerre : les massacres, la destruction, le génocide, les viols et une marée d’hommes, de femmes et d’enfants malheureux. Pourquoi cette guerre ? Quelles sont ses particularités? Quelle a été la position des pays autoritaires au regard de cette guerre et comment les Bengalis ont pu maintenir leur indépendance ?
Le combattant Bengali M. Enamul Hoque, qui était dans un commando suicide contre l’armée pakistanaise, est lui aussi un témoin de cette enquête historique sur l’Indépendance : il essaie, sous l’effet d’une vive émotion, de plonger dans sa mémoire privée pour pêcher les souvenirs douloureux de la guerre et les partager avec les spectateurs du film.
42 ans se sont écoulés après la libération. En 2013, les Bengalis sont divisés sur « l’Indépendance » en tant que sujet lié à leur histoire. Dans les rues de la capitale, les gens se rassemblent pour manifester. Mais quelle est la raison de cette manifestation ? Pourquoi la nouvelle génération revitalise l’esprit de l’Indépendance ?
Le Pakistan oriental étant un pays pauvre et moins développé, en plus complètement ruiné par la guerre, n’avait pas le pouvoir médiatique pour communiquer avec l’extérieur. Le monde, donc, a pris connaissance de la guerre et de l’état critique du peuple bengali grâce aux reportages des journalistes étrangers. Ces mêmes journalistes qui ont dévoilé les enjeux des pays puissants impliqués dans la naissance du Bangladesh.
Et parmi ces témoignages il y avait des très beaux reportages français, diffusés à la télévision française et à la télé d’autres pays, mais toujours inédits au Bangladesh et en Inde. À travers ces images tournées par des journalistes français on voit leur engagement, leur courage et leur volonté d’expliquer la situation tragique de la guerre.
Les images revalorisent aussi l’engagement de différentes personnalités françaises, (comme André Malraux et François Mitterrand) prêtes à soutenir le peuple bengali dans la crise politique.
Le film enfin, révèle au public certains soutiens français pour le peuple bengali : l’éthique des journalistes français, leur recherche de la vérité mais aussi les valeurs, la simplicité et le romantisme pour l’indépendance des combattants bengalis. Et surtout, la joie du peuple bengali d’avoir obtenu un drapeau et un pays finalement libre.
A ciel ouvert, un film de Mariana Otero 2013 – 110’ – Archipel 33, Les Films du Fleuve, ARTE France Cinéma, R.T.B.F.
Le film: Alysson observe son corps avec méfiance. Evanne s’étourdit jusqu’à la chute. Amina ne parvient pas à faire sortir les mots de sa bouche.
À la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui prend en charge ces enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, A ciel ouvert nous ouvre à leur vision singulière du monde.
Séance en présence de Mariana Otero, réalisatrice, animée par Marion Lary
Mardi 28 janvier 2014 à 20h30 au Cinéma L’Arlequin à Paris
Trois regards de femmes sur des sujets qui nous concernent. Ou comment Dominique quarante ans, embringuée dans une enquête sur la sexualité, Claire, 20 ans, en quête de papiers pour son amoureux africain et Violette, 10 ans, troublée par la misère du monde et l’importance de l’argent dans la vie des adultes, s’interrogent et nous interpellent.
Des paroles intimes, drôles, étonnantes, qui troublent et lancent le dialogue. Un ovni réjouissant qui mélange joyeusement fiction et documentaire.
Séance animée par Mika Gianotti et Anne Galland sur le thème : “Quand la fiction irrigue le documentaire”, en présence de Marion Lary.
Le 12 janvier 2014 au cinéma le Saint André des Arts
Quand Sisyphe se révolte est une investigation documentaire, tournée en Algérie, en France et en Grèce. Elle va du mythe grec de Sisyphe revu par Albert Camus et ses résonances actuelles à l’appel de Camus pour une juste révolte, qui exclut le meurtre.
Ce film propose de regarder, avec les écrits de Camus comme référence, ce qui advient autour de nous : le sort des migrants, ces sisyphes de notre temps, qui essaient et réessaient encore d’entrer en Europe, la révolte populaire en Tunisie (et ce qui aujourd’hui la menace gravement), ou des actions terroristes, qu’elles soient l’œuvre d’un réseau comme Al-Qaïda ou d’un Etat.
Séance animée par Mika Gianotti sur le thème Le cinéaste et son modèle, en présence d’Abraham Segal.
Vendredi 29 novembre à 19h30 au Studio Luxembourg-Accatone 20 rue Cujas 75005 Paris
Addoc et V2lam Productions propose le documentaire de Joële Van Effenterre,Ton visage.
54’ – 2012 – Mallia Films / V2Lam productions
Catherine B. à sa naissance avait une petit « défaut » sur le bout de son nez, mais ce n’est qu’à la naissance de son deuxième enfant qu’elle a développé un cancer… Elle affronte son destin, vit la défiguration et la reconstruction de son visage et à travers cette métamorphose commence une nouvelle vie… Catherine était mon amie d’adolescence, nous nous étions perdue de vue depuis plus de 35 ans !
La séance sera suivie d’un débat en présence de la réalisatrice.
Jeudi 20 juin 2013 à 20h au Cinéma La Clef 34 rue Daubenton, 75005 Paris Métro Censier-Daubenton / Bus 47, 67, 27 (tarif 6 € – Cartes UGC non acceptées)
www.cinemalaclef.fr Réservations au 09 53 48 30 54
Une Jeunesse amoureuse, un film de François Caillat se présente comme un récit d’éducation sentimentale, évoquant le parcours amoureux de l’auteur dans le Paris des années 1970.
A l’issue de la projection, le débat d’Addoc questionnera les formes cinématographiques proposées par de tels films, qui allient l’écriture du Je, le goût de l’intime et la mise en scène des lieux où se déploie le discours amoureux.
On évoquera Vincent Dieutre et Dominique Cabrera, Alain Cavalier et Frédéric Goldbronn…
Rencontre organisée par Addoc, avec la participation de Guy BAUDONet Jean LASSAVE, cinéastes, en présence de François CAILLAT, réalisateur du film.
Dimanche 7 avril à 12h Au Cinéma St André-des-Arts 30 Rue Saint-André des Arts, 75006 Paris, France
Jeudi 29 novembre 2012 à 18h00 à la bibliothèque Robert Desnos à Montreuil
Des rêves, des angoisses et des colères.
Camille, Julien et Julia, la réalisatrice, se sont rencontrés lors du mouvement anti-CPE en 2006 à l’Université Marc Bloch à Strasbourg.
Aujourd’hui, chacun et chacune continue à s’interroger sur sa façon de s’insérer dans une société et sur sa capacité à l’infléchir.
Rêve généralest fait de nœuds, de doutes, d’histoires familiales, de différents cercles qui s’entrecroisent. C’est une prise de parole politique qui s’articule et se cherche constamment entre particulier et collectif, entre colère et rationnel, entre soif d’un autre monde et quotidien.
En partenariat avec ADDOC, association des cinéastes documentaristes qui fête ses vingt ans d’existence : joyeux anniversaire !
La rencontre avec Julia Laurenceau sera modérée par Marion Lary, cinéaste montreuilloise.
Les élèves de troisième LM du collège Marais de Villiers à Montreuil sont heureux de vous inviter à la projection du film documentaire La Mort de Danton (64 mn, 2011) d’Alice Diop.
“Ce film, nous l’avons élu à l’unanimité à l’issue du Club du doc, atelier de programmation mené en classe avec la réalisatrice Marion Lary. Si ce documentaire nous a touchés, c’est qu’il raconte le sentiment d’exclusion de Steeve, jeune de banlieue inscrit au prestigieux Cours Simon. Ce jeune homme, il nous a semblé qu’il nous ressemblait un peu… Venez nombreux, nous animerons un débat avec la réalisatrice !”
La Mort de Danton
Un film d’Alice Diop Steve a décidé de devenir acteur. Pendant trois ans, il a suivi l’enseignement délivré au Cours Simon. Steve vit en Seine-Saint-Denis, dans un quartier populaire. Il est noir et il rêve de tenir le rôle de Danton, mais Danton n’était pas noir…
Extrait du film
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice
Projection le mercredi 12 octobre à 20 heures à la Maison du Barreau
Un documentaire relatant, par la voix des détenus et surveillants, le déménagement de la vieille prison de Rennes vers un établissement flambant neuf de la banlieue rennaise.
L’Administration pénitentiaire s’oppose à la diffusion à la télévision de ce film, au motif que les visages des détenus, pourtant consentants, ne sont pas floutés.
La projection sera suivie d’un débat sur le droit à l’image en compagnie de la réalisatrice et de plusieurs intervenants des milieux judiciaire et pénitentiaire.
Maison du Barreau 2 rue de Harlay, Paris Réponse souhaitée avant le 5 octobre. Merci de confirmer votre présence en envoyant un mail à bureau@pressejudiciaire.fr
Le 3 octobre 2009, au Centre Culturel La Clef, Addoc a organisé le « Marathon des courts-métrages ».
Des projections non-stop de 25 courts-métrages réalisés par les membres d’Addoc.
Fictions, documentaires, films de commande, films scientifiques, films d’art, films associatifs, films institutionnels, films tournés avec un téléphone portable…
Tous les styles étaient au rendez-vous pour échanger sur la diversité des pratiques qui fait notre quotidien de réalisateur, le tout dans une ambiance conviviale.
La journée a été préparée et mise en place par Françoise Arnold et Chantal Piquet
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