Infos professionnelles

Aide à la conception

Une équité restaurée pour les auteurs de documentaire

Communiqué de presse

La Scam, l’Acid, Addoc, la SRF et la Boucle documentaire saluent l’adoption par le conseil d’administration du CNC de l’extension du bénéfice de l’aide à la conception aux auteurs du cinéma documentaire…

C’est une grande victoire qui aura nécessité presque 10 ans de négociations avec le CNC et à laquelle nous sommes arrivés grâce au front commun des associations et organisations d’auteurs·trices.

CA d’Addoc

Sauvons l’audiovisuel public

L’intersyndicale de l’audiovisuel public et des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel, dont La Boucle documentaire, ont publié dans le journal Le Monde une tribune pour exiger un débat sur l’audiovisuel public.

L’audiovisuel public mérite un débat sérieux

L’objectif est d’atteindre 35 000 signatures.

Tribune de l’intersyndicale de l’audiovisuel public et des organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel

 Nos organisations regroupent des salarié·es travaillant directement ou indirectement pour les entreprises de l’audiovisuel public, des autrices et auteurs, des entreprises de création, de production et de diffusion d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles.

Nous avons, les unes et les autres, alerté, pétitionné, mobilisé, argumenté longuement pour décrire les dangers d’une suppression de la contribution à l’audiovisuel public (CAP, ex-redevance).

Nous avons dit et redit que le pouvoir d’achat était un problème trop sérieux pour se satisfaire de demies ou de fausses mesures qui n’amélioreront pas la vie de nos concitoyens et fragiliseront l’audiovisuel public.

Nous avons démontré la nécessité de conforter les entreprises de l’audiovisuel public, dont l’indépendance de financement par une taxe affectée constitue la base de l’indépendance éditoriale, pour assumer ses missions : informer, éduquer, divertir.

Nous avons rappelé l’utilité indéniable du service public, accrue par la crise sanitaire, permettant in extremis de pérenniser France 4 comme chaîne de la jeunesse et de la culture.

Nous avons montré que les entreprises de l’audiovisuel public, France Télévisions, Radio France, L’INA, France Médias Monde, TV5Monde, Arte jouent un rôle essentiel de soutien à l’investigation, à la création et à la diffusion du cinéma, de la fiction, du documentaire, du film d’animation, du spectacle vivant et de la musique.

Nous n’avons reçu en retour que des assertions se voulant « rassurantes » et aussitôt contredites par des projets de fusion et des propos dénigrant nos activités.

Nous avons été auditionnés par la mission IGAC–IGF (Inspection générale des Affaires Culturelles et Inspection générale des Finances) mandatée par le précédent Premier Ministre, mais nous venons à peine de prendre connaissance de ce rapport, la veille du 14 juillet, alors qu’il pointe un risque constitutionnel.

Nous avons fait des propositions constructives pour faire évoluer la CAP, pour l’adapter aux nouveaux usages et la moderniser, en changer l’assiette, la rendre plus juste par une progressivité selon les revenus, pour aller plus loin que la seule exonération touchant déjà les 4 millions de ménages les plus pauvres.  Et surtout ne pas faire dépendre son budget de décisions annuelles dans un contexte forcément tendu.

Nous avons constaté qu’en Europe, les pays (Allemagne, Italie, pays scandinaves, Suisse) qui ont conforté le financement par une taxe affectée ont aussi conforté leurs services publics, dans des contextes où bien souvent la lutte contre la désinformation de masse devient une priorité.

A contrario, dans les quelques pays qui ont fait le choix de la budgétisation et ont délaissé le financement de leur audiovisuel public par une taxe affectée, leur délitement est rapidement arrivé, avec le train des économies et parfois des attaques contre l’indépendance et la liberté, portées par l’extrême droite quand elle est au pouvoir.  

Sur l’ensemble de ces points, de ces travaux, nous n’avons été pour l’instant ni écoutés ni entendus par le Président de la République et son Gouvernement.

Aujourd’hui, au-delà de nos différences, nous, salarié·es, journalistes, autrices et auteurs, réalisatrices et réalisateurs, responsables de structures de production et de diffusion refusons, que le nécessaire débat sur l’audiovisuel public et son financement soit confisqué et escamoté au détour d’un projet de loi de finances rectificatif au cœur de l’été et au profit d’un tour de passe-passe budgétaire.

Il n’est pas raisonnable d’improviser ni de préempter l’avenir du service public de l’audiovisuel sans qu’une réflexion approfondie n’existe, sans que les forces vives de ce pays, sans que les parlementaires, n’aient le temps de participer à une réelle concertation et à un débat commun.

Un débat qui porte sur les missions de service public, le besoin de conforter et de développer les œuvres et programmes que nous concevons, fabriquons et diffusons pour et sur nos services publics.

Un débat qui porte sur l’indépendance et sur les enjeux de diversité culturelle et d’information.

Un débat qui porte sur la démocratie et le rôle que doit jouer en sa faveur l’audiovisuel public et tout l’écosystème dont nous sommes les actrices et acteurs.

Un débat qui porte sur un financement public, qui garantisse la justice fiscale et un rendement dynamique.

Nous exigeons ce vaste débat public à la rentrée de septembre, plutôt qu’un passage en force en plein mois d’août.

Un débat public, citoyen, essentiel, républicain.

Les organisations (intersyndicale de l’audiovisuel public et organisations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel :

  • ADAMI : ADMINISTRATION DES DROITS DES ARTISTES MUSICIENS INTERPRÈTES
    • BOUTLEUX Bruno, directeur général de l’ADAMI
  • AnimFrance : SYNDICAT DÉDIÉ AU SECTEUR DE LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE ET CINÉMATOGRAPHIQUE INDÉPENDANTE D’ANIMATION
    • KAMINKA Samuel, Président
    • LE BARS Stéphane, délégué général
  • AGrAF – AUTEURS GROUPÉS DE L’ANIMATION FRANÇAISE
    • LEHEMBRE Anne-Claire, co-présidente scénariste
    • MOUSCADET Jérôme, co-président réalisateur
    • PIERA Stéphane, co-président auteurs graphiques
  • ARP : SOCIÉTÉ CIVILE DES AUTEURS-RÉALISATEURS-PRODUCTEURS,
    • HERRY Jeanne, co-présidente
    • NAKACHE Olivier, co-président
    • DEBUSSCHERE Mathieu, Délégué Général
  • BLIC : BUREAU DE LIAISON DES INDUSTRIES CINÉMATOGRAPHIQUES
    • HERSCHEL Hélène, Secrétaire générale
  • CFE-CGC
    • LOUET Pascal, secrétaire Fédéral du Pôle CFE-CGC Spectacle Action Culturelle
  • CGT SPECTACLE :
    • GRAVOUIL Denis, Secrétaire général de la fédération nationale des syndicats du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel et de l’action culturelle – CGT SPECTACLE
    • MOUCHEL Pierre, Secrétaire général SNRT CGT France Télévisions
    • MAUNIER William, Secrétaire Général du SNRT-CGT Audiovisuel
    • JABBAD Mohamed, Secrétaire général du Syndicat des professionnels des industries de l’Audiovisuel et du Cinéma CGT (Spiac-CGT)
    • LASSAVE JEAN, Secrétaire Général du Syndicat Français des Réalisateurs CGT (SFR-CGT)
    • PEGURRI Isabelle, déléguée Syndicale CGT de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA)
    • PICAN Jean-Marc, délégué Syndical CGT de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA)
    • DURAND Bertrand, CGT Radio France
    • GAUTIER Philippe, Secrétaire général de l’Union nationale des artistes musiciens de France CGT (SNAM CGT)
    • SORIN Lucie, pour la délégation du Syndicat français des artistes interprètes (SFA CGT)
  • LES DISTRIBUTEURS INDÉPENDANTS RÉUNIS EUROPÉENS (DIRE)
    • SCOTTA Carole, co-présidente
    • LAGESSE Éric, co-président
  • FASAP-FO : FÉDÉRATION DES ARTS, DU SPECTACLE, DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA PRESSE FORCE OUVRIÈRE
    • CHAZAUD Françoise, Secrétaire générale
  • FICAM : FÉDÉRATION DES INDUSTRIES DU CINÉMA, DE L’AUDIOVISUEL ET DU MULTIMÉDIA
    • HUCK Didier, Président
    • MIRSKI Jean-Yves, Délégué Général
  • F3C – CFDT
    • PAULY Christophe, Secrétaire national
  • GARRD : GUILDE DES AUTEURS ET RÉALISATEURS DE REPORTAGES ET DOCUMENTAIRES
    • Vincent de Cointet, Président
    • JALLOT Nicolas, vice-président
  • LA BOUCLE DOCUMENTAIRE
    • CIBIEN Laurent
  • LA GUILDE DES SCÉNARISTES
    • ROUSSIN Marie, Présidente
    • SZULZYNGER Olivier, Trésorier
    • YERLES Jean-André, Vice-président cinéma
    • KULYK Laëtitia, Déléguée générale
  • LMA : LES MONTEURS ASSOCIÉS
    • BERTRAND Thaddée, coprésident
    • MOUTON Camille, coprésident
    • RODINO Giulia, coprésidente
  • PROCIREP : SOCIÉTÉ CIVILE DES PRODUCTEURS DE CINÉMA ET DE TÉLÉVISION
    • PEREZ Cyrille, Président de la Commission Télévision de la Procirep
  • SACD : SOCIÉTÉ DES AUTEURS COMPOSITEURS DRAMATIQUES
    • RAMBACH Anne, présidente
    • ROGARD Pascal, directeur général
    • LE PEZENNEC Marie-Anne, vice-présidente Télévision
    • DUSSEAUX Laurent vice-président Télévision
    • SCHOELLER Pierre, Vice-président Cinéma
  • SATEV : SYNDICAT DES AGENCES DE PRESSE AUDIOVISUELLES
    • BRAKA Florence, déléguée générale
  • SCA : SCÉNARISTES DE CINÉMA ASSOCIÉS
    • BRODY Cyril, Co-président
    • MAUD Ameline, vice-présidente du SCA
    • PEYR Julie, Co-présidente
  • SCAM : SOCIÉTÉ CIVILE DES AUTEURS MULTIMÉDIA
    • LAINÉ Rémi, Président
    • RONY Hervé, directeur général
  • SDI : SYNDICAT DES DISTRIBUTEURS INDEPENDANTS
    • ROGER Jane, co-présidente
  • SNAC : SYNDICAT NATIONAL DES AUTEURS ET DES COMPOSITEURS
    • DE RENGERVÉ Emmanuel, secrétaire général
  • SNAJ/CFTC : SYNDICAT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL ET DES JOURNALISTES CFTC
    • DE LIBERA Maximilien, secrétaire général
  • SNJ CGT : SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES CGT
    • VIRE Emmanuel, secrétaire général
  • SNJ : SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES
    • POUPARD Emmanuel, premier secrétaire général
  • SPECT : SYNDICAT DES PRODUCTEURS ET CRÉATEURS DE PROGRAMMES AUDIOVISUELS
    • CAZA Jérôme, président
    • GISBERT Vincent, délégué général
  • SPI : SYNDICAT DES PRODUCTEURS INDÉPENDANTS
    • MASMONTEIL Marie, productrice, co-présidente du Bureau de liaison des organisations du cinéma (BLOC)
    • SACUTO Gilles, Président
    • MELHLI Nora, Présidente du Bureau Audiovisuel
    • MAUGER Emmanuelle, déléguée générale adjointe
    • LEBECQ Louise, déléguée aux affaires sociales
    • GOLETTY Marion, déléguée cinéma
  • SRF : SOCIÉTÉ DES RÉALISATRICES ET RÉALISATEURS DE FILMS
    • CORSINI Catherine, réalisatrice, co-présidente du BLOC
    • BIDEGAIN Thomas, coprésident
    • BRUN Rosalie, déléguée générale
    • FARRUCCI Frédéric, coprésident
    • WITTOCK Zoé, coprésidente
  • SUD MEDIAS TELEVISION
    • MARIANI Béatrice, secrétaire générale
  • U2R : UNION DES RÉALISATEURS ET RÉALISATRICES
    • JAOUI Laurent, président
  • UNDIA : UNION NATIONALE DE DÉFENSE DES INTERMITTENTS DE L’AUDIOVISUEL
    • LABBÉ Damien, président
  • UNSA SPECTACLE
    • ZEKRI Fouzia, secrétaire générale
  • USPA : UNION SYNDICALE DE LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE
    • BUCHER Iris, Productrice, PDG de Quad Drama, Présidente

Rémunération des documentaristes

Réalités de la rémunération des documentaristes

Une étude publiée par ADDOC et la SCAM

Cette étude, utile à l’ensemble de la profession, a été menée par Laurent Cibien et Anna Feillou, membres d’Addoc, et présentée le lundi 21 septembre 2020 à 14h30 à L’Élysées Biarritz.

Elle s’appuie sur des données détaillées et représentatives fournies par le CNC – Centre national du cinéma et de l’image animée – concernant 140 documentaires ayant obtenu l’Autorisation Définitive entre 2017 et 2019.

Elle permet d’analyser la rémunération des documentaristes audiovisuels sous différents angles :

  • type de diffuseur,
  • coût et durée des films,
  • composition de l’équipe artistique et technique,
  • genre du/de la réalisateur/réalisatrice,
  • temps de travail,

Mais aussi à travers la répartition des :

  • droits d’auteur/salaires,
  • part dans le budget du film,
  • bonification « temps de réalisation »

Elle a vocation à nourrir les concertations et négociations paritaires en cours.

Rencontre organisée par Films en Bretagne avec les auteurs de l’étude
Intervention de Laurent Cibien pour le Comptoir du DocAvril 2021

On pourra lire également l’article en ligne de François Ekchajzer, publié le 1er octobre dans Télérama : « Les inégalités de salaire et la précarité menacent la création documentaire. »

Cette étude a également été présentée au Fipadoc 2021 lors d’une journée PRO.

Urgence sanitaire : communiqués et relais d’informations


Communiqué de la Boucle documentaire


Les 16 organisations rassemblées au sein de La Boucle documentaire, ainsi que l’association Écritures Documentaires affirment :

Nous, cinéastes documentaristes de création prenons acte des mesures d’aides mises en place par la SCAM et le CNC pour nous permettre de traverser sans trop de dégâts cette pandémie qui nous frappe tous-tes.
Nous les en remercions vivement.
Cependant nous voulons attirer leur attention sur les spécificités de notre secteur qui peuvent pénaliser certain-es artistes et les écarter de ces mécanismes de soutien.

En effet, nombre de documentaristes de création travaillent sur leurs fonds propres en écriture, repérages et même quelquefois tournage et montage pour réussir à convaincre productions, diffuseurs et distributeurs de l’intérêt et de la nécessité de leurs œuvres. Qu’en sera-t-il pour celles et ceux dont les repérages, tournages (à l’étranger ou en France) et montages sont repoussés quelquefois sine die ?

Nous pensons également à celles et ceux dont les films devaient sortir en salle en mars, avril ou mai ainsi qu’aux réalisateur-rices dont les œuvres ont été sélectionnées dans des festivals importants (Cinéma du Réel, Vision du Réel, Itinérance, Aies, ou Cannes – encore incertain à ce jour…) dont les films seront diffusés en VOD et ne bénéficieront pas de la publicité des festivals pour leur future carrière. Outre la frustration de ne pas être confronté-es aux publics qui font vivre leurs films, ces cinéastes sont privé-es des rémunérations pour les débats qui accompagnent la distribution en salle.

Habitué-es à des périodes d’attente et d’incertitude prolongées, de hauts et de bas à chaque étape de la création de leurs œuvres, coutumier-es de la plus extrême précarité, les cinéastes documentaristes de création font souvent preuve d’une grande capacité de résistance. Mais face à la violence de cette crise systémique, et alors que la plupart des sources annexes de revenus (animation d’ateliers d’éducation à l’image, vacations dans des universités ou des centres de formation, salaires de techniciens sur d’autres films…) sont également taries, nous craignons que ça ne suffise pas et que beaucoup se retrouvent dans une situation personnelle dramatique.

C’est pourquoi nous demandons que les critères d’obtention de ces fonds de soutien soient assez souples pour prendre véritablement en compte un travail documentaire essentiel, pour que les artistes-auteur-rices puissent solliciter ces aides même s’ils ne remplissent pas les conditions prévues par le CNC et la Scam afin que la diversité des pratiques et des parcours soit pris en compte.

Nous souhaitons également que les aides mises en place se poursuivent jusqu’à ce que les productions puissent signer de nouveaux engagements, et que les distributeurs puissent reprendre leur travail. Les effets à long terme de la pandémie ne sont pas encore évalués mais il est clair qu’ils seront durables pour notre secteur déjà fragile.

  • AARSE (Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur)
  • ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
  • ADDOC (Association des cinéastes documentaristes)
  • ARBRE (Auteurs Réalisateurs en Bretagne)
  • APARR (Association des Professionnels du cinéma et de l’Audiovisuel Bourgogne-Franche-Comté)
  • ARNO (Auteurs Réalisateurs Normands)
  • AURA-AURA (AUteurs Réalisateurs Associés – AUvergne-Rhône-Alpes)
  • BAAR (Bureau des auteurs et réalisateurs du Centre)
  • Cinéastes de la Réunion (Association des auteurs-réalisateurs et scénaristes de La Réunion)
  • La plateforme (Pôle cinéma audiovisuel des Pays de la Loire)
  • Les Petites Caméras (Association de Cinéastes en Bourgogne-Franche-Comté)
  • NAAIS (Auteurs de l’Image et du Son en Nouvelle-Aquitaine)
  • REAL (Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs en Occitanie)
  • SAFIRE (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est)
  • SAFIR Hauts-de-France (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région-Hauts-de-France)
  • SRF (Société des Réalisateurs de Films)

Ainsi que l’association Ecritures Documentaires (association professionnelle des
consultants en scénario documentaire)


Communiqué du SPIAC – Syndicat des Professionnels de l’Industrie Audiovisuelle et du Cinéma


La CGT Spectacle revendique des mesures pour assurer un revenu de remplacement aux travailleuses et travailleurs précaires et privé·es d’emploi.

Sur le site du SPIAC : « Urgence sociale : l’activité partielle doit être généralisée dans nos secteurs » (le 16 avril 2020)


Appel à solidarité avec les documentaristes de Côte d’Ivoire


Olivier Denizeau, adhérent d’Addoc nous envoie cette initiative que nous soutenons et partageons avec vous :

Aidons les cinéastes documentaristes de Côte d’Ivoire à traverser la crise sanitaire

L’épreuve que nous traversons toutes et tous a des conséquences directes sur nos métiers, maintenant, et en aura demain et après-demain.

C’est une évidence : parmi nous, ceux qui étaient les plus précaires sont aujourd’hui les premiers à être touchés, le plus durement.

 Dans les pays où l’économie du secteur cinéma-audiovisuel est moins forte qu’en France et où il n’existe pas de dispositif tel que l’intermittence ou les minima sociaux, les cinéastes sont très fortement affecté.es.

C’est le cas en Côte d’Ivoire, où les mesures de confinement ont paralysé l’économie du pays et font traverser de grandes difficultés à la majeure partie de la population.

Certains documentaristes qui, avant la crise du COVID 19, éprouvaient déjà des difficultés à financer leurs films, connaissent aujourd’hui une situation sans précédent. Le Ministère de la Culture, associé au BURIDA (Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur), a procédé vendredi 10 avril à une distribution de vivres et de produits essentiels à la vie quotidienne, à travers le relai des associations représentant les artistes et les auteurs du pays.

Nous, auteur.es et réalisateurs.trices de documentaires français, pouvons apporter un soutien financier et moral à nos collègues ivoiriens :

un soutien financier dans la mesure des possibilités de chacune et de chacun. Une cagnotte Leetchi est opérationnelle en suivant le lien.

Elle est destinée à Africadoc Côte d’Ivoire, qui redistribuera les dons auprès des documentaristes du pays. Nous avons fixé le montant à atteindre à 2000 euros.

un soutien moral en exprimant que l’épreuve traversée par nos confrères et consœurs  nous importe et qu’une solidarité professionnelle, au-delà des frontières nationales, peut exister. Vous pouvez suivre l’opération et témoigner votre soutien sur la page Facebook d’Africadoc Côte d’Ivoire :

 Des cinéastes et auteur-e-s solidaires


L’Observatoire européen de l’audiovisuel


L’Observatoire européen de l’audiovisuel recense les mesures de soutien spécifiques au secteur audiovisuel qui existent dans ses États membres (aides publiques, réglementation, accords industriels, déclarations politiques).

Le fichier des mesures liées au Covid-19 pour le secteur audiovisuel est à télécharger sur le site de l’Observatoire.

Accords syndicaux

Deux nouvelles avancées capitales pour les réalisateurs !

Avec le SFR-CGT (Syndicat Français des Réalisateurs)

– La présomption de salariat du réalisateur inscrite dans la loi

– Les réalisateurs à l’annexe X de l’assurance chômage

Mises en application le 1er aout 2016, les nouvelles règles d’assurance chômage concernant les artistes et techniciens intermittents du spectacle, comportent des avancées significatives pour les réalisateurs. Le SFR-CGT, qui a porté ces revendications, met en lumière ces changements i

LA PRESOMPTION DE SALARIAT DU REALISATEUR ENFIN INSCRITE DANS LA LOI

LES REALISATEURS PASSENT DE L’ANNEXE VIII A L’ANNEXE X DE L’ASSURANCE CHOMAGE

Autour de la réforme du COSIP

Longtemps avant sa réforme de 2014-2015, Addoc a porté un œil critique sur le fonctionnement du COSIP, principal soutien à la production du documentaire audiovisuel.
Ci-dessous, retrouvez l’ensemble des articles publiés en amont et pendant la réforme :

Réforme du COSIP : peut mieux faire – 5 février 2014
Fonds de soutien au documentaire, une réforme nécessaire ! – 3 mai 2013

Retrouvez également les textes publiés ultérieurement pour refonder le soutien à la création documentaire :
Une première prise de position – 28 mars 2015
La plateforme et la lettre ouverte des 13 associations d’auteurs-réalisateurs – 28 juin 2015

Auteurs et producteurs à l’unisson

Autour du droit des auteurs et des relations avec les producteurs

Addoc est signataire de la charte des auteurs-producteurs.

Une première version du texte avait été signé en juillet 2012.

Le communiqué

Le protocole d’accord

Puis, en janvier 2015, le nombre de signataires s’élargit, le texte est légèrement modifié et rendu public lors du FIPA 2015.

La formation des auteurs

Depuis septembre 2013, les auteurs ont un fonds de formation spécifique.

La retraite des auteurs

La majorité des auteurs réalisateurs ne le savent pas : pour cotiser à la retraite sur ses revenus d’auteur, il faut impérativement faire une demande d’affiliation à l’Agessa !

Les réalisateurs montent : choix ou contrainte ?

Rétrécissement des budgets, démocratisation des outils de montage, polyvalence accrue des uns et des autres, l’évolution des pratiques soulève de nombreuses questions.

Le réalisateur est-il désormais voué à un isolement de plus en plus grand ? La difficulté de faire des films ne nous mène-t-elle pas vers une paupérisation accrue du milieu ? La démocratisation des outils, tant vantée, n’a-t-elle pas aussi des effets pervers ?

En partenariat avec Les Monteurs Associés, nous vous proposons un échange entre réalisateurs et monteurs.

Invités : Guy Baudon, Anne Baudry (sous réserve), Christian Girier, Daniel Kupferstein et Nicolas Philibert (sous réserve).

Nous espérons vous voir nombreux pour enrichir le débat !

Mercredi 2 juillet 2014 – 20 heures
Cafétéria de La fémis • 6, rue Francoeur • Paris 18ème
M° Lamarck-Caulaincourt/Jules Joffrin/Château Rouge

Réforme du Cosip : peut mieux faire…

Les cinéastes documentaristes saluent la réforme nécessaire du COSIP entreprise par le CNC*.

Nous l’attendions fermement, avec l’objectif que ce fonds de soutien cesse d’alimenter des produits télévisuels de flux qui n’ont rien de commun avec le documentaire de création. Les axes proposés par le CNC ne tranchent pas cette problématique pourtant centrale, mais donnent suite à plusieurs de nos propositions. Cela étant, des tendances nous inquiètent et des éléments restent flous.

La création d’une commission spécifique au documentaire de création est fondamentale et son bon usage tiendra à son fonctionnement et sa composition. Il est impératif d’avoir quelques précisions sur ces points pour pouvoir en juger pleinement. Il nous paraît important que les auteurs et réalisateurs soient particulièrement bien représentés dans cette commission. De même, la grille des bonifications qui appuiera les démarches artistiques en relevant les fonds attribués est une démarche incitative que nous saluons. Mais en cas de litige, la commission pourra-t-elle faire un recours ? Dans cet état d’esprit également, l’abattement de 10% pour les séries de documentaires de plus de 520’ (10X52’) nous semble pertinent mais insuffisant. Toutes ces mesures témoignent d’un effort mais ne sont pas suffisamment franches pour empêcher que le COSIP finance des programmes low cost.

Par ailleurs, la tendance à la concentration du secteur qui traverse les axes de cette réforme nous inquiète. Le relèvement du seuil annuel d’ouverture d’un compte automatique (de 50 à 70000 €) et du seuil minimal d’apport en numéraire du diffuseur (de 9000 à 12000 €/h) pour accéder à l’automatique est particulièrement menaçant pour les petites structures qui sont les forces vives et dynamiques de la production documentaire. Les chaînes (locales et France3 Régions) – dont les budgets sont en berne en ce moment – ne choisiront-elles pas de produire moins de films pour garantir cet apport à 12 000 € ?

Enfin, le CNC lance deux axes essentiels mais dont les imprécisions nous laissent sceptiques. Le recours à la qualification des œuvres est primordial. Il est pourtant impossible de juger de son efficacité sans savoir qui pourra faire ce recours et selon quels critères.

De même, le CNC prend des mesures pour renforcer la transparence des sociétés de production. Dans cette optique de transparence, nous continuons de demander la publication de la liste des programmes aidés par le COSIP.

Tout en saluant ces propositions, nous resterons très vigilants sur les précisions que le CNC ne tardera pas à apporter.
Addoc, le 5 février 2014

* Le Compte de Soutien à l’Industrie des Programmes Audiovisuels, créé en 1986, est le fonds qui permet de favoriser la production d’œuvres audiovisuelles diffusées sur les chaînes de télévision françaises : l’apport du CNC est fonction de l’apport en numéraire du diffuseur, le tout modulé par un système de coefficients. A l’occasion du FIPA 2014, le CNC vient d’en annoncer les grands axes de réforme.

Voir notre précédent communiqué à propos du COSIP

Documentaire et grand écran

Le grand écran : chance ou ghetto pour le documentaire ?

Pourquoi y a-t-il davantage de documentaires en salles ? Quels sont ceux qui ont accès au grand écran? Quels sont les publics ? Quelle économie?

Table ronde animée par Anaïs Kien, journaliste à France Culture avec :

  • François Aymé, secrétaire général de l’Afcae,
  • Arnaud Boufassa, cinéma des cinéastes,
  • Bruno Nahon, Zadig films,
  • Christian Rouaud, auteur,
  • Hervé Rony, directeur général de la Scam,
  • Thomas Ordonneau, Shellac,
  • Olivier Wotling, directeur du cinéma au CNC

Quelques expériences de sorties en salles

Rencontre animée par Anaïs Kien, avec Simone Bitton, Ariane Doublet, Jean-Pierre Duret, Elisabeth Leuvrey, Mariana Otero

Vidéos des débats tenus à la Scam le 16 octobre 2013

COSIP, une réforme nécessaire !

Fonds de soutien aux documentaires, une réforme nécessaire !

Communiqué commun Addoc – SRF

Le Compte de Soutien à l’Industrie des Programmes audiovisuels du CNC (COSIP) ne doit plus servir à financer des produits audiovisuels prétendument documentaires.

Le Centre National de la Cinématographie, dans sa dernière étude concernant la production audiovisuelle aidée, annonce le chiffre historique et jamais atteint de 2921 heures de documentaires aidées en 2012. Moins onéreux à initier que la fiction, ce genre cinématographique occupe une large place dans les grilles du PAF. De ces constats, nous pourrions déduire la vitalité du documentaire. Mais en creusant, on s’aperçoit que ce chiffre masque une réalité moins réjouissante.
« Tellement vrai » diffusée sur NRJ12, « Confessions intimes » sur TF1, « Ça nous ressemble » sur TMC, « Enquêtes et révélations » sur TF1 ou encore « Faites entrer l’accusé » sur France 2 ou « C’est pas sorcier » pour France 3… La liste des programmes soutenus au titre du documentaire de création s’allonge sans cesse : « Je ne m’accepte pas comme je suis », « Elles aiment les hommes plus jeunes et elles assument », « Face aux kilos, à chacun sa méthode… », « Je suis sûr d’être une star », « Ma chienne m’aime plus que toi ! » ou encore « Touche pas à mon CRS ».
Peut-on considérer ces programmes comme relevant du documentaire de création ? Dans le meilleur des cas, il s’agit de magazine de reportage et d’enquête journalistique. Dans le pire des cas, il s’agit de programmes low-cost formatés, contaminés par la téléréalité et empruntant aux standards de la scripted reality.

Comment un tel détournement est-il possible ? Le soutien à la production audiovisuelle du CNC s’articule pour 75% sur une aide attribuée automatiquement aux producteurs ayant déjà produit des œuvres audiovisuelles diffusées sur les chaînes de télévision françaises. Le contrôle de l’attribution de cette aide est avant tout quantitatif. Des critères de qualité sont à instaurer afin que l’aide se resserre sur les œuvres audiovisuelles. Car au fil des années, un véritable dévoiement de l’argent public et une dérive du CNC dans ses missions sont à l’œuvre.

Le CNC, conscient du problème, travaille actuellement à une réforme du dispositif. Addoc (Association des cinéastes documentaristes) et la SRF (Société de réalisateurs de films) font d’ores et déjà connaître leurs propositions :
– Créer un dispositif pour la publication transparente de l’ensemble des programmes aidés
– Mettre en place une commission pour le suivi et la transparence des comptes, où siègeraient les associations d’auteurs réalisateurs
– Établir un faisceau de critères qui garantisse le travail des chargés de compte et englobe d’autres aspects que le seul volet comptable
– Créer une commission spécifique d’aide sélective pour le documentaire de création

Nous attendons avec vigilance la réforme annoncée par le CNC. Que cesse cette dérive et que le soutien public revienne réellement aux films documentaires qui offrent un regard complexe sur le monde avec des écritures cinématographiques originales.

Communiqué commun Addoc / SRF
publié le 3 mai 2013

Convention collective « Cinéma »

Oui à l’extension et soutien au texte conventionnel signé

Récemment, la presse reprenait une pétition et sa longue liste de signataires « unis pour sauver le cinéma français »…
Dans ce texte, les auteurs affirment leur attachement viscéral « à la diversité et à la vitalité du cinéma français », et demandent aux pouvoirs publics de s’assurer que l’extension d’une convention collective de la production cinématographique ne nuise pas à la production d’un grand nombre de films. Du même coup, ils lancent un appel au Ministère de la Culture et au Ministère du Travail pour que soit suspendue l’extension annoncée et qu’ils conduisent les études et discussions nécessaires à l’aboutissement rapide d’un texte équilibré.
Au premier abord, et sans être informé des débats que suscite l’extension de la convention collective du cinéma, on serait tenté de signer cette pétition. D’ailleurs, un certain nombre de réalisateurs l’on déjà fait sans en connaître véritablement les enjeux. Nous pensons que ce texte manque de transparence ; face à cela, nous voulons apporter les précisions nécessaires et réaffirmer notre position en faveur de l’extension de cette convention.
Petit rappel des faits :
o Cette convention collective a été signée, en janvier 2012 par l’API (du coté des producteurs) et la CGT (SPIAC et SFR), SNTPCT, CFTC, CGC et FO (soit l’ensemble des syndicats de salariés à l’exception de la CFDT) ce que la pétition ne dit pas.
Précédemment, après sept ans de négociations, l’ensemble des producteurs et des syndicats de salariés était parvenu à un accord, incluant pour la première fois, un statut de salarié et un salaire minimum pour les réalisateurs. La fracture entre signataires et non signataires de la convention s’est faite sur le niveau des salaires, en moyenne inférieure à 19% du coût des films. Cette modulation de quelques points de la masse salariale ravagerait-elle la production française ?
o La pétition ne précise pas non plus que les producteurs non signataires demandent l’exclusion du documentaire du champ de la convention. Le salaire minimum légal pour les réalisateurs et techniciens du documentaire serait le SMIC…
o On lit un peu partout que l’extension de cette convention nuirait à la production de 40 films, voire 50 et même parfois 70 films, les plus fragiles. A ces mots, tout le monde signe la pétition ! Il convient toutefois de rappeler que la convention prévoit l’instauration d’une commission paritaire qui accorderait des dérogations pour les films en question afin d’adapter la convention aux pratiques économiques actuelles du secteur. Une telle commission permettant la transparence des budgets prévisionnels gênerait-elle nos producteurs ?
Aujourd’hui, nous réaffirmons notre soutien au texte conventionnel signé.
Nous pensons que, comme toute convention collective, il nous permettra de négocier avec nos producteurs sur une base transparente. Au moment où le ministère de la culture et celui du travail viennent de nommer un médiateur, nous pensons que cette convention collective doit être étendue et que des discussions sur les dérogations, et le financement de films dit « fragiles » doivent se préciser. Si les producteurs se sentent étranglés par le système de financement du cinéma français, alors luttons ensemble pour réclamer une meilleure répartition des financements. Mais cessons de faire de la rémunération des réalisateurs et techniciens la seule variable d’ajustement pour garantir la diversité du cinéma français !

Ce communiqué est co-signé avec le
Logo groupe 25 images
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La retraite des auteurs

A quel âge commence-t-on à se préoccuper de sa retraite ?
Les auteurs-réalisateurs, du fait de leur double statut, se doivent d’être vigilants sur ce point dès le début de leur parcours professionnel.
En effet, si les cotisations pour la retraite sont prélevées automatiquement lors d’une rémunération en salaire, la situation est toute différente pour les droits d’auteur que vous percevez (via votre producteur ou encore via la Scam pour les diffusions).
Pour cotiser à sa retraite sur ces revenus d’auteur, rien d’automatique !
Vous devez faire une demande d’affiliation à l’AGESSA (la caisse qui gère les cotisations attenantes au droit d’auteur).
Préoccupez-vous dès à présent de votre affiliation à l’Agessa. Cela vous permettra, à terme, de percevoir une retraite qui prenne en compte vos revenus d’auteur !

Pour plus d’informations:
Une présentation synthétique de l’Agessa par la Scam (en bas de page)
Ce que vous devez absolument savoir, l’essentiel sur la retraite des auteurs
des articles dans Astérisques n° 45, la lettre d’information de la Scam
– Et tous les détails sur le site de l’Agessa

Cette question de l’affiliation volontaire n’est pas sans poser problème. Nombre d’auteurs ne se rendent compte de ce « détail » qu’au moment de prendre leur retraite !
Au cœur de la polémique : un défaut d’information flagrant !
Pour remédier à cette question et au préjudice subit actuellement par les auteurs mal informés des démarches à faire, le Groupe 25 images s’empare de la question en demandant au Ministère du travail d’autoriser une demande d’affiliation rétroactive.

Addoc s’associe à cette démarche et vous invite à signer la pétition

Pour une convention collective étendue

Obtenons enfin une convention étendue dans la production cinématographique !

Appel lancé par le SFR-CGT pour des salaires minimums conventionnels

Nous reprenons ci-dessous un appel lancé par le SFR-CGT concernant la convention collective:
REALISATEURS et REALISATRICES DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL POUR DES SALAIRES MINIMUMS CONVENTIONNELS

Le réalisateur est le seul professionnel du cinéma et de l’audiovisuel qui ne bénéficie d’aucun salaire minimum hormis le SMIC !
Notre pétition pour l’établissement d’un salaire minimum conventionnel du réalisateur supérieur au tarif hebdomadaire minimum de référence le plus élevé des techniciens intermittents placés sous son autorité et couvrant notre travail de la préparation à la copie finale, a recueilli, avec le soutien de la SRF (Société des Réalisateurs de Films), d’Addoc (Association des cinéastes documentaristes) et du Groupe 25 Images (Réalisateurs de fiction de télévision), la signature de 1.140 réalisatrices et réalisateurs.

Les producteurs confondent à dessein deux choses totalement distinctes : d’une part le droit d’auteur (une rémunération proportionnelle à la recette de l’exploitation de l’œuvre) et d’autre part la rétribution du temps de travail conformément au Code du travail. La rémunération du travail est due quelle que soit la fortune de l’œuvre et ne peut en aucun cas, aux termes de la loi, être indexée sur autre chose que le temps et la nature du travail fourni. C’est le montant du salaire qui détermine l’ensemble des droits sociaux (Congés spectacles, allocations chômage, indemnités maladie et incapacité, formation professionnelle, retraites…). En l’absence de salaire minimal conventionnel et de définition conventionnelle du travail salarié, de plus en plus de réalisateurs sont sous-payés, de plus en plus de réalisateurs se trouvent en situation de travail dissimulé hors phase de tournage, de plus en plus de réalisateurs sont en détresse, réduits aux allocations chômage, voire au RSA (quand ils y ont droit). La réforme de l’assurance chômage des intermittents du spectacle de juin 2003 n’a fait qu’aggraver cette situation.

Le SFR-cgt a signé le 19 janvier 2012 avec l’Association des Producteurs Indépendants un accord dans le cadre de la Commission mixte paritaire de la Convention collective de la production cinématographique établissant pour la première fois un salaire minimum du réalisateur de cinéma, ce qui constitue une avancée historique considérable. Près d’un an après la signature de l’accord nous attendons du gouvernement socialiste qu’il prenne ses responsabilités et mette enfin en œuvre l’extension de ce texte par un arrêté ministériel rendant cet accord obligatoire pour tous les producteurs de cinéma. (Cf. le communiqué commun SPIAC, SFR, SNTPCT au verso).

La SACD, la SCAM et la SACEM ont écrit au Ministre du travail pour demander l’extension de l’accord cinéma de janvier 2012.
La mise en œuvre de la Convention cinéma permettrait de s’attaquer enfin au vide conventionnel des réalisateurs de l’audiovisuel. Alors qu’il existe depuis décembre 2006 une Convention collective de la production audiovisuelle étendue, son annexe n° 1 (« Réalisateurs ») est une feuille blanche ! Il est temps que les pouvoirs publics interviennent pour mettre fin à la situation de non droit dont souffrent les réalisateurs de l’audiovisuel. Est-il normal que des employeurs qui refusent une couverture conventionnelle aux réalisateurs bénéficient d’aides publiques substantielles ?

Avec nos camarades ouvriers et techniciens, soyons nombreux au

Rassemblement le jeudi 20 décembre 2012 à 10h – Place du Palais Royal
(m° Palais Royal-Musée du Louvre – lignes 1 & 7)

Une délégation du SPIAC, du SFR et du SNTPCT interpellera la Ministre de la culture pour exiger que le gouvernement socialiste prenne enfin une position claire en faveur de l’extension de la Convention cinéma et s’engage à favoriser l’établissement de l’annexe « Réalisateurs » de la Convention de l’audiovisuel.
L’exception culturelle ne va pas sans un minimum de régulation sociale.

Addoc s’est déjà prononcé en faveur de l’extension de la convention collective dans un courrier adressé au Ministère du travail le 10 octobre dernier.

Retraite des auteurs à la SCAM

Cotisez-vous pour votre retraite sur les droits d’auteur que vous recevez ?

La Scam organise une journée d’information et des consultations particulières avec les représentants de l’Agessa et de l’IRCEC pour enfin tout comprendre de la retraite des auteurs et mieux préparer l’avenir.

Tous les auteurs ne savent pas encore qu’il existe une retraite afférente aux droits d’auteur et que pour cotiser il est nécessaire d’être affilié à l’AGESSA. Certains auteurs de la Scam sont intermittents et cotisent sur leur partie salaire mais pour les revenus qu’ils perçoivent en droits d’auteur, ce n’est pas automatique. Il leur appartient donc d’effectuer les démarches d’affiliation auprès de l’AGESSA dès lors que le montant annuel des droits d’auteur perçus dépasse 8 118 € (seuil 2011). Cette affiliation leur permettra également de bénéficier d’une retraite complémentaire gérée par l’IRCEC.

La Scam consacre tout un après-midi à la retraite des auteurs. Des représentants de l’AGESSA et de l’IRCEC viendront expliquer en quoi consistent la retraite de base et la retraite complémentaire des auteurs et comment en bénéficier.
Parallèlement à cette rencontre, les auteurs de la Scam pourront également consulter individuellement des conseillers administratifs des deux organismes.

La rencontre sera retransmise en direct (et en accès différé) sur L’espace auteur.

Droit à l’image des personnes détenues

Le Déménagement : heureux dénouement

Le 13 juillet dernier, le Tribunal Administratif de Paris a annulé la demande de la Direction Administrative Pénitentiaire, que soient floutés les visages des détenus pour la diffusion télé du film documentaire « Le déménagement » de Catherine Rechard, produit par Candela Production.
Le Tribunal Administratif a confirmé par cette décision que la DAP ne peut, sur une question de principe ôter arbitrairement aux détenus, le droit disposer de leur image.

C’est Etienne Noël avocat spécialiste du droit pénitentiaire qui a déposé le recours en excès de pouvoir au Tribunal Administratif. Il a fait valoir à la fois le droit des détenus à montrer leur visage s’ils le souhaitent et celui des réalisateurs qui travaillent en prison de pouvoir respecter le souhait des personnages qu’ils filment.

La décision de Tribunal administratif va à l’encontre du règlement interne que la DAP veut faire passer pour le droit.
Malgré cette décision, l’accès du public aux visages des personnes détenues ne sera pas facilité pour autant, la DAP continue de s’opposer à la représentation des visages des détenus en empêchant la réalisation de films et de photographies.
Les autorisations de tournage – pour les reportages comme pour les films documentaires – continuent d’être accordées contre l’engagement des auteurs de rendre anonymes les détenus. La plupart des auteurs, artistes, réalisateurs, photographes qui ne remettent pas en cause ce diktat de la DAP l’intègrent à la création comme une forme de contrainte.

Face à la détermination de la DAP – puis du précédent ministre de la justice – à empêcher la diffusion télévisuelle de ce film, de nombreux collectifs et associations se sont associés à la réflexion : associations militantes pour les droits des détenus et professionnels de l’image, documentaristes, producteurs, journalistes, rejoints par des parlementaires.
La SCAM a été partie prenante dans cette bataille, apportant son aide à plusieurs niveaux de démarches.
Les documentaristes d’ADDOC ont été très présents tout au long de cette année ; ainsi que l’OIP, Ban public, les Robin des Lois, le SPI, la SRF…
En Bretagne, la mobilisation a été très importante, avec l’organisation de nombreuses projections et débats.

Les mésaventures du film documentaire « Le déménagement » auront apporté un peu de visibilité au débat sur la représentation des personnes détenues, sur leur disparition aux yeux des citoyens et les conséquences de l’image fantasmée qui résulte du floutage systématique des visages.

Le site Internet du film www.ledemenagement-lefilm.com, continue de réunir les informations sur le sujet.
Pour approfondir, vous pouvez également vous rendre sur le blog d’Etienne Noël

Pour la visibilité du documentaire en région

Les documentaires sur France3 régions repassent le samedi après-midi !

En février dernier, Addoc signait l’appel lancé par le groupe « Auteurs en Région » de la Scam concernant le déplacement de la case documentaire de France 3 régions.
Un travail qui a porté ses fruits. Merci !

Chers signataires de la pétition pour la visibilité du documentaire en région,
Soyez remerciés, car votre mobilisation a payé, et nos arguments ont porté ! Grâce à vous, les 1233 signataires de la pétition, le documentaire diffusé sur France 3 Régions va retrouver sa diffusion initiale du samedi après-midi, en septembre prochain. A cette case s’ajoutera une nouvelle fenêtre, une soirée par mois le vendredi soir, en troisième partie de soirée.
C’est une étape importante vers une meilleure reconnaissance du travail des auteurs et des producteurs diffusés en région. Nous soutenons en effet l’idée, toute simple, qu’il ne devrait pas y avoir deux poids deux mesures entre œuvres nationales et œuvres régionales. Reste encore beaucoup à faire !
Nous espérons donc continuer ce dialogue initié avec la “chaîne des régions”, avec toutes les associations, syndicats, et instances représentatives signataires de cette pétition, Une rencontre aura lieu à la rentrée à la Scam avec les représentants de France 3.
Le fait qu’un bon quart des signataires soient de simples spectateurs ou des citoyens engagés, était aussi important : nos films sont faits pour être vus ! DONC MERCI A VOUS TOUS !
Le groupe Auteurs en Région de la Scam
Nina Barbier, Patrick Cazals, Brigitte Chevet, Robin Hunzinger, Jenny Keguiner, Geneviève Wiels

Retrouvez le texte de la pétition et la liste des signataires sur www.sauvonsledoc.net/

Auteurs et producteurs à l’unisson

Après une année de discussions, la Scam, les syndicats de producteurs (Satev, Spi) et les organisations professionnelles d’auteurs (Addoc, SRF) ont signé aujourd’hui une charte des usages professionnels qui pose pour la première fois les bases d’une régulation des relations professionnelles entre auteurs et producteurs dans le domaine de l’audiovisuel.

Cette charte a pour vocation d’encadrer les rapports contractuels entre auteurs et producteurs. Elle couvre le répertoire télévisuel représenté par la Scam, à savoir les documentaires, les grands reportages et les reportages. Elle améliore la transparence entre les producteurs et les auteurs, elle encadre les négociations et l’application des contrats. Elle renvoie expressément les différends entre auteurs et producteurs à l’Amapa (Association de Médiation et d’Arbitrage de la Production Audiovisuelle) dont le succès est incontestable. La charte crée aussi un comité de suivi qui se réunira annuellement et qui aura pour tâche de compléter utilement le texte et de l’étendre éventuellement à d’autres champs des relations professionnelles.

Cette charte est un outil au service des auteurs et des producteurs. Elle n’a d’autre ambition que de promouvoir et généraliser des bonnes pratiques en termes de transparence dans un domaine concurrentiel et souvent tendu.

C’est la première fois qu’un accord de cette envergure est signé dans l’audiovisuel. La Scam, le Satev, le Spi, l’Addoc et la SRF sont heureux d’y être parvenus en ayant pu enfin fixer les termes d’un document de référence, amené à évoluer pour leurs adhérents et pour quiconque voudra s’en prévaloir.

Le Catalogue national des films documentaires

Non à la disparition du Catalogue national des films documentaires

Nous apprenons avec inquiétude que la pérennité du Catalogue national des films documentaires n’est aujourd’hui plus assurée, faute de financement.
Grâce à l’acquisition des droits de films sélectionnés pour leur qualité de leur forme et de leur sujet, il assure une vie à des films qui, souvent inédits, disparaissent sans cela après quelques diffusions dans les festivals et quelques rares passages à la télévision.
La disparition du Catalogue national constituerait une régression regrettable pour les collections des bibliothèques et la qualité de leur activité. Sur ce catalogue s’appuient nombre d’opérations importantes telles que le Mois du film documentaire.
Signez la pétition en cliquant ici

Pourquoi tu m’aides ?

Cinéma, audiovisuel, nouvelles images : présentation critique pour réinventer les politiques publiques territoriales en faveur de la création

Chaque année, Films en Bretagne propose un dossier thématique sur les enjeux du secteur cinématographique et audiovisuel. Ce dossier 2012, rédigé par Colette Quesson, explore et questionne les aides publiques des collectivités territoriales.
25 ans après l’émergence des premiers fonds d’aide, nous avons souhaité poser notre regard sur leurs choix initiaux et leurs évolutions dans un contexte professionnel fortement renouvelé. Le dossier pointe la montée en force de la prise en compte des retombées économiques des tournages en régions et questionne les éléments de structuration sur chaque territoire. Il prend le temps de présenter des éléments d’enquête et collecte points de vue et expériences de professionnels, d’élus et d’agents territoriaux afin d’interroger les principes fondamentaux de ces politiques de soutien à la création et à la production.
Cette présentation critique a conduit Films en Bretagne à formuler quatorze propositions pour fonder une deuxième génération de politiques territoriales en faveur du cinéma et de l’audiovisuel.

Vous pouvez vous procurer ce dossier en version numérique sur le site http://www.filmsenbretagne.com/

FR3 régions et documentaire

Appel pour la visibilité du documentaire sur France 3 régions !

A l’heure où France Télévisions publie un Manifeste pour le documentaire dont nous ne pouvons que nous réjouir, nous soutenons l’appel lancé par les auteurs-réalisateurs en régions.
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Près de 300 documentaires ont perdu la moitié de leur public depuis le changement de grille de programmes. A l’initiative du groupe « Auteurs en région » de la commission audiovisuelle de la Scam, un appel est lancé pour plus de visibilité du documentaire sur France 3 Régions !
« Plus de région » dans les programmes de France 3, avait annoncé Rémi Pflimlin en arrivant à la tête de France Télévisions. Mais la grille de rentrée, en septembre dernier, en a fait la démonstration contraire !
Pour rendre invisibles les quelques 300 documentaires produits chaque année par les pôles régionaux, il aura suffi de les programmer, non plus le samedi après-midi comme précédemment, mais le mercredi en milieu de nuit. Ils y ont perdu la moitié de leur public. L’horaire annoncé, 23H50, n’est même pas respecté, la diffusion intervenant en réalité en moyenne 30 minutes plus tard. Quant à « La Case de l’Oncle Doc », émission nationale qui diffuse une cinquantaine de ces documentaires régionaux au national, elle n’est pas mieux lotie, le lundi vers minuit et demie.

Depuis le milieu des années 90, les stations régionales de service public, en coproduisant des documentaires en dehors de Paris, se sont honorées en jouant un rôle moteur dans la décentralisation de la production audiovisuelle en France. Avec leur dimension patrimoniale, mémorielle, citoyenne, des regards plus ancrés dans des territoires, ces films ont offert une diversité de tons, de sujets, de points de vue. Leur escamotage silencieux intervient alors que les Conseils Régionaux, à travers leur fonds d’aide à l’audiovisuel, subventionnent de plus en plus ces oeuvres, grâce aux impôts des spectateurs en Région, qui en profitent eux de moins en moins. France Télévisions, lors du Fipa de janvier 2012, a publié un beau manifeste pour la défense du documentaire. Il y est annoncé qu’aucun des films de ce genre ne sera primo-diffusé après 23h30 sur toutes les chaînes du groupe. Visiblement, le cas de ceux produits en région a été occulté. Et dans la liste des auteurs qui suit cette déclaration, une grande partie des auteurs des cases régionales a été oublié ! La création, la vraie, la seule digne d’être montrée serait-elle réservée à Paris ? Est-ce le message que le service public entend faire passer ?

Nous demandons en conséquence à la direction de France Télévisions :
– de la cohérence entre les discours et les actes
– une visibilité décente à ces films, au minimum en deuxième partie de soirée.

Le Groupe « auteurs en région » de la commission audiovisuelle la SCAM

Réalisateurs, producteurs, techniciens, diffuseurs culturels, élus, amoureux du documentaire, signez cet appel en nous envoyant un mail à : contact@sauvonsledoc.net. Vous pouvez aussi signer directement la pétition en ligne.

Réalisateurs et projections publiques

Accompagner son film auprès du public demande rémunération

Nous, cinéastes documentaristes, souhaitons pointer le problème de la non-rémunération des réalisateurs quand ceux-ci accompagnent leur film auprès du public.
Le rapport direct entre cinéastes et spectateurs est un moment rare et précieux, au cours duquel chaque spectateur a la possibilité de confronter sa perception d’un film, ses émotions et ses interrogations avec la parole de celui ou celle qui l’a fabriqué, prolongeant l’expérience vécue pendant la projection.
Les spectateurs et les programmateurs de films documentaires ne s’y trompent pas. La demande de projections accompagnées est croissante. Le public du cinéma documentaire est toujours plus nombreux et se déplace particulièrement lorsque le réalisateur est présent. En témoigne le succès du Mois du documentaire.
Or si ces moments d’échange sont constructifs et réjouissants pour tous, spectateurs, programmateurs et réalisateurs, il nous devient de plus en plus difficile de les porter. Nous pourrions continuer à le faire si notre situation économique ne s’était pas détériorée. Ce travail d’accompagnement des films prend du temps et comme tout travail, il mérite rémunération.
Nous ne pouvons plus mobiliser notre temps et notre énergie à accompagner bénévolement ces films, comme c’est trop souvent le cas.
C’est pourquoi nous demandons que ces moments soient reconnus à leur juste valeur et que ceux qui les rendent possible puissent continuer à le faire dans des conditions acceptables. Nous souhaitons que le poste budgétaire de la rémunération des réalisateurs ne soit plus optionnel mais devienne autant que possible la règle. Cet argent doit être budgétisé au départ du projet de programmation concerné au même titre que les droits de diffusion payés à la production ou au distributeur. Nous savons que l’organisation d’une projection est déjà coûteuse pour les structures qui nous accueillent. Pourtant, nous ne pouvons accepter d’être pénalisés.
Des aides nationales et territoriales doivent être trouvées. Un fonds d’action culturelle comme le propose l’ACID est à instituer. Ensemble, cinéastes et programmateurs, nous devons nous battre et envisager des solutions pour que perdurent ces moments d’échange privilégiés avec le public.

Le texte est co-signé par plusieurs associations de cinéastes:
ACID – Association pour le Cinéma Indépendant et sa Diffusion, ALRT – Association Ligérienne des Réalisateurs et Techniciens, ARBRE – Association des Réalisateurs de BREtagne, ATIS – Association des Auteurs de l’Image et du Son en Aquitaine, REAL – Réalisateurs, Expérimentateurs, Auteurs en Languedoc-Rousillon, Safire-Alsace – Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est, Safire-Lorraine, SAFIR-Nord – Société des Auteurs réalisateurs de Film Indépendant en Région, SRF – Société des Réalisateurs de Films
Télécharger le texte

A ce sujet, vous pouvez également lire le témoignage de Brigitte Chevet: Sur la route du doc (2012)

Le Guide du Droit à l’Image à l’usage des Cinéastes

Droit à l’image

Aux voleurs d’images, le cinéma documentaire oppose une éthique fondée sur le respect de la personne et un rapport de confiance mutuelle. Mais l’éthique, fait-elle le poids face à l’évolution des rapports entre la population et les médias ? Comment peut-on la définir ?

En 2006 Addoc a initié un travail de défrichage des règles et des pratiques du droit à l’image. D’abord nous avons conçu et diffusé un questionnaire destiné à évaluer la manière dont les réalisateurs intègrent dans leurs pratiques le droit à l’image. La deuxième étape a été celle de l’analyse critique et de la synthèse des réponses au questionnaire.

L’objectif de cet atelier était d’identifier les principaux problèmes de droit à l’image rencontrés lors des tournages et de proposer des éléments de réponse juridique et éthique.

En collaboration avec des avocats spécialistes du droit à l’image nous avons confronté la pratique à la réalité du droit et à la jurisprudence.

Ce travail a été mené avec la collaboration des avocats Brad Spitz et Jean-Louis Langlois.

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