Nos publications

Lancement des Cahiers d’Addoc

Lancement des Cahiers d’Addoc

Addoc, l’association des cinéastes documentaristes, crée les Cahiers d’Addoc.

Parmi ses nombreuses actions, Addoc organise régulièrement des débats (sur des questions de cinéma) dans le cadre du Cinéma du réel, du Festival Jean Rouch ou à d’autres occasions. Des réflexions précieuses émanent des échanges entre les cinéastes sur leur pratique qu’il nous semble nécessaire de conserver, « les manières de faire étant des formes de pensée » (Comolli). La création des Cahiers d’Addoc s’inscrit dans une démarche d’archivage et de publication de ces échanges.  

Comme les autres initiatives de l’association Addoc, Les Cahiers d’Addoc sont le fruit du travail d’un atelier qui a rassemblé en 2022/2023 les cinéastes Laurent Cibien, Cathy Dubois, Anne Galland, Laure Vermeersch, Marion Lary, Isabelle Rèbre, Gaëlle Rilliard et Martin Verdet, qui est également graphiste et qui en a créé et réalisé la maquette.

Les Cahiers d’Addoc sont en vente dans la Librairie d’Addoc.

Cahier n°1 : « Des existences parallèles »

Nous voulions cerner les gestes mis en œuvre par des cinéastes pour figurer l’absence, l’au-delà, des mondes invisibles, des vies rêvées ou traversées par la folie. Autrement dit, comment le cinéma documentaire se saisit-il de ce paradoxe : réel et existences parallèles ? Comment mettre en scène dans les films, nos fantômes, nos disparus, nos vies imaginaires ?

Pour répondre à ces questions, nous avions convié trois cinéastes venus d’aires culturelles différentes et aux écritures cinématographiques différentes. Au-delà des spécificités explorées avec chacun d’entre eux, le débat a mis en lumière les résonances entre leurs films.

  • 78 pages
  • Préface d’Isabelle Rèbre
  • 30 pages de cahier couleur avec des extraits de films transcrits et illustrés

Vous pourrez acheter le Cahier n°1 sans frais de port à l’occasion du Cinéma du Réel 2023 ou dans nos bureaux.

Cahier n°2 : « Filmer dans la langue de l’autre »

Ce débat s’est tenu en mars 2018 dans le cadre du Cinéma du réel. Il a été préparé au sein d’un atelier avec Laure Vermeersch, Laurent Cibien, Marion Lary, Pablo Rosenblatt et Gaëlle Rilliard.
Nous partions du choix que font certain·es cinéastes, lorsqu’ils ou elles filment en langue étrangère, de ne pas traduire. Une posture radicale dans ce qu’elle exprime de distance, et qui renouvelle la manière de signifier.

Pour les cinéastes documentaristes, toute langue n’est-elle pas étrangère ?

Faut-il alors mettre en scène l’altérité ou venir à bout de ce qui nous échappe ? 
Nous souhaitions partir d’enjeux concrets : mesurer l’impact de la traduction, du sous-titrage – ou de leur absence – sur la construction de l’image de l’autre. Nous avons convié un traducteur, une monteuse et deux cinéastes à partager leur expérience. 
Les racines de ces questions dans l’œuvre de chacun·e se sont révélées profondes.

  • 45 pages
  • Préface de Laure Vermeersch.
  • 11 pages de cahier couleur avec des extraits de films transcrits et illustrés

Vous pourrez acheter Le Cahier n°2 sans frais de port à l’occasion du Cinéma du Réel 2023 ou dans nos bureaux.

Le Droit à l’Image à l’usage des Cinéastes

Ce guide a été rédigé par ADDOC en collaboration avec Me Brad SPITZ et Me Jean-Louis LANGLOIS, avocats au barreau de Paris, spécialistes de la propriété intellectuelle.

Publication soutenue par le CNC, la SCAM et l’Agence du Service Civique.

« Nous, documentaristes , ne sommes pas des voleurs d’images […] Mais notre éthique ne nous dispense pas de la connaissance et du respect de la loi et ne nous met pas à l’abri d’une procédure judiciaire. Pour ces raisons, nous avons décidé d’éclairer ce fameux « droit à l’image » avec l’aide d’avocats spécialisés en droit de la propriété intellectuelle et de la communication. »

(extrait de l’introduction du Guide)

Lire le Guide du Droit à l’Image à l’Usage des Cinéastes

Comment rémunérer les réalisateurs qui accompagnent leurs films ? Guide pratique 2016

Le rapport direct entre cinéastes et spectateurs est un moment rare et précieux, au cours duquele chacun a la possibilté de confronter sa perception d’un film, ses émotions et ses interrogations avec la parole de celui ou celle qui l’a fabriqué, prolongeant l’expérience vécue pendant la projection.

Les spectateurs et les programmateurs de films en général, de documentaires en particulier, ne s’y trompent pas : les débats après les films sont plébiscités, d’où une demande croissante de projections de films accompagnés par le réalisateur ou la réalisatrice.

Les exemples sont nombreux de cinéastes faisant des tournées dans la France entière pour accompagner leur film.

Participer à ces projections-rencontres représente un vrai travail, qui est trop rarement rémunéré.

Ce guide s’adresse autant aux réalisateurs qu’aux programmateurs et aux organisations qui les invitent : exploitants de salles de cinéma, responsables de médiathèques, associations, etc.

Parce qu’il s’agit d’un outil incitatif et d’un vecteur de « bonnes pratiques », il a vocation à être diffusé largement et gratuitement.

Comment peut-on anticiper le réel ?


suivi de « Monsieur contre Madame », scénario de Claudine Bories, l’Harmattan, Paris, 2001
Est-il possible de l’écrire et d’annoncer son déroulement ? Alors qu’un réalisateur de fiction « invente » la matière de son film, comment un cinéaste documentariste peut-il prévoir et formuler à l’avance une réalité qui n’est pas advenue ?
Lorsqu’il doit rédiger un scénario, pour trouver par exemple le financement de son film, vit-il ce moment comme une contrainte, une ruse, ou au contraire une étape propice à l’éclosion de son projet ?
Comment peut-on anticiper le réel ? Huit cinéastes participent à ces entretiens initiés par Addoc. Le scénario de long-métrage Monsieur contre Madame raconte par le détail des entrevues de parents séparés : des entrevues qui seront le sujet d’un film documentaire mais qui, avant le tournage, n’ont pas encore eu lieu.
Collection Cinéma Documentaire L’Harmattan – Addoc
Prix 10,70€

Commander

La police des images


suivi du scénario « Faux et usage de faux » de Jacques Falck et Jérôme Neutres, l’Harmattan, Paris, 2002
Quel est le droit à l’image d’une personne filmée dans un documentaire ?
Peut-elle récuser le montage ou s’opposer à la diffusion du film terminé ? Doit-elle donner son accord pour qu’on puisse reproduire ses propos ?
Le droit des auteurs (scénaristes et réalisateurs) n’est-il pas menacé par la prétention de chacun à maîtriser son image ? Conserve-t-on encore la liberté de filmer ? Cette liberté est-elle compatible avec la protection grandissante de personnes et de biens ?
Droit à l’image, droit des auteurs : dix cinéastes participent à ces entretiens initiés par Addoc.Le scénario Faux et usage de faux, histoire édifiante d’un faussaire, leur fait écho. Il raconte comment plusieurs milliers d’individus ont été sauvés par l’usage de faux papiers : grâce à des images d’eux-mêmes totalement falsifiées.
Prix Scam Découverte 2001.
Prix 10,70€

Commander

Filmer le passé dans le cinéma documentaire


Comment filmer le passé ? Que faire avec les traces ? Peut-on mettre en scène la mémoire ? Fait-il inventer des images et des sons pour raconter ce qui n’est plus ?
Dix cinéastes, un historien, un plasticien, s’interrogent sur « Les traces et la mémoire ».
Le scénario du film « No pasaran ! Album souvenir » de Henri-François Imbert offre une représentation sensible de l’histoire avec les outils du cinéma.
Débat : « Les traces de la mémoire »,
avec Pierre Beuchot, Robert Bober, François Caillat, Edgardo Cozarinsky, Frédéric Goldbronn, Robin Hunzinger, Laurent Roth, Henry Rousso, Ernest Pignon-Ernest.
Collection Cinéma documentaire n. 3 – Parution en mai 2003
Prix 12€

Commander

Le Style dans le cinéma documentaire

Suivi de Histoire d’un secret, scénario du long-métrage de Mariana Otero. et de Fragments sur la Grâce, scénario du long-métrage de Vincent Dieutre. l’Harmattan, Paris, 2006

Qu’est-ce que le style ? Peut-on le repérer facilement ? A quels signes et sous quelles conditions ? Le trouve-t-on dans les oeuvres de commande autant que dans les films d’auteur ? Une dizaine de cinéastes et d’écrivains mènent une réflexion sur le style dans le cinéma documentaire.

SOMMAIRE :

La part du style, entretiens organisés par ADDOC aux 10èmes Etats Généraux du Film Documentaire de Lussas. Avec : Anne Baudry, Jean-Louis Baudry, Amalia Escriva, Yves de Peretti, Laurence Petit-Jouvet, Sylvain Roumette, Nicolas Stern.

Questions de style, contributions de Guy Baudon, François Caillat, Frédéric Goldbronn, et Pascaline Simar.

Histoire d’un secret, scénario du long-métrage de Mariana Otero.

Fragments sur la Grâce, scénario du long-métrage de Vincent Dieutre.

Prix 18€

Commander

Comment filmer l’art ?

J’ai moi-même réalisé un certain nombre de films “sur l’art”, et cette expérience m’a amené à me demander si on peut réellement filmer l’art en tant que tel.

Autrement dit : est-ce que l’oeuvre d’art n’échappe pas dans son essence au regard que le cinéma peut porter sur elle ?

Ce que le “film sur l’art” montre, n’est-ce pas seulement le travail de l’artiste, dans le double sens de travail : dépense d’énergie physique et intellectuelle, et trace matérielle ?

Se demander “comment filmer l’art ? ” suppose que justement, cette question ne va pas de soi. Mais si beaucoup de cinéastes ont envie de filmer l’art, c’est sans doute que la rencontre de l’art et du cinéma est perçue comme une rencontre féconde… »

Yves de Peretti

Débat public lors de la 6e Biennale du film d’art, Paris, décembre 1998

Ont participé au débat :

  • Gisèle Breteau-Skira, responsable de la Biennale du Film sur l’Art
  • Christophe Loizillon, réalisateur de plusieurs films sur des artistes comme Georges Rousse, Roman Opalka ou Felice Varini
  • Luc de Heusch, ethnologue, écrivain et cinéaste belge qui a réalisé des ciné-portraits de Michel de Ghelderode, Magritte, Ensor et Alechinsky
  • Claudio Pazienzia, qui a fait également des études d’ethnologie et réalise des documentaires en Belgique dont Tableau avec chutes et Panamarenko – Portrait en son absence
  • Yves de Peretti, réalisateur, cofondateur de l’association Addoc,
  • Marie-Dominique Dhelsing, réalisatrice.

Prix 7€

Commander
Retour en haut