Le Mois du documentaire, c’est l’occasion de voir des films qu’on ne voit pas d’habitude… C’est aussi le moment de rencontrer les réalisateurs qui accompagnent leurs films.
Les membres d’Addoc sillonneront les routes tout au long de novembre… Venez à leur rencontre!
Et retrouvez toutes les dates de projections sur le site du Mois du documentaire

LE CORPS AMAZONE
d’Anja Unger (2010, 74 minutes)

En 2000, suite à un cancer, Annick a subi l’ablation d’un sein. Elle a choisi de rester “asymétrique”. Mais le regard que portent les autres sur son corps reste blessant. Pour rompre le tabou et le silence sur les conséquences du cancer, elle monte avec d’autres femmes un projet d’exposition artistique autour de l’idée du ‘corps amazone.’ Avec l’aide du photographe américain Art Myers, le film questionne au-delà de la maladie cette réappropriation du corps qui est aussi un retour à la vie. Par le jeu de regards et de représentations, “Le corps amazone” interroge la vision de la femme et de la beauté féminine soumis aux normes de la société.
Luce, Bénédicte, Cathie et Lyne, femmes-amazones, chacune engagée différemment dans la bataille pour la vie, nous font découvrir à la fois leur force et leur fragilité, leur cicatrices, leur féminité et leur beauté.
Si “le corps amazone” n’est pas un film sur le cancer du sein à proprement parlé, la maladie n’en est cependant pas moins présente, et ce, de façon indirecte. Evoquer le cancer fait penser à la mort, néanmoins, ce film est devenu une ode à la vie et à la beauté des femmes.

Projections en présence de la réalisatrice :
– 4 novembre à Lyon, 18 heures; Médiathèque de Vaise,32, Rue Marietton, LYON Cedex 09
– 8 novembre 2011 à la Médiathèque d’Orgelet, Chemin du Quart
– 29 novembre à la Médiathèque du Jura, Val d’Amour, 20.30 heures, 14 rue Jules Grévy, 39380 MONT SOUS VAUDREY

LA PENSÉE VIENT EN MARCHANT
Un film d’Anja Unger (2009, 49 minutes)

Un temps seul. Un temps en dehors de tout, comme un cadeau. Prendre le temps pour réfléchir. Une retraite du monde. Se retrouver. Ralentir l’incroyable vitesse de nos vies.
Sur ce chemin, tous semblent être à un moment charnière de leur vie. Est-ce que la marche aide à voir plus clair ?
Voici un film de rencontres, de moments partagés sur cette longue route qui les mènent vers Santiago de Compostela, lieu d’un pèlerinage millénaire.

Projections en présence de la réalisatrice :
22 novembre à la Bibliothèque municipale d’Anglet (64)
23 novembre à la médiathèque de Talence (33) à 18h30
23 novembre à la médiathèque de Floirac (33), à 20h30
24 novembre au cinéma de Cadillac (33)


LES ARRIVANTS

un film de Claudine Bories et Patrice Chagnard

Caroline est jeune, impulsive. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique. Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d’Erythrée et d’ailleurs, demander l’asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagage, dans des charters ou des camions bâchés…
Comment répondre à ce flot débordant de détresses et de besoins ? Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend son rôle.

Projections en présence des réalisateurs :
Samedi 19/11 à 14h à Chalons en Champagne
Dimanche 27/11 à 18h30 à Cavaillon (cinéma Le Fémina)
Mercredi 30/11 à 19H à Paris, à la Maison des Associations dans le 12ème ardt

LES 43 TIRAILLEURS
Un film de Mireille Hannon

En juin 1940, à Clamecy dans la Nièvre, les Allemands fusillent 43 tirailleurs sénégalais qu’ils détiennent comme prisonniers de guerre. Les tirailleurs de Clamecy n’ont pas été les seuls à avoir été passés par les armes pendant le conflit. Bien que protégés par la convention de Genève, de très nombreux soldats africains ont subi le même sort. Le film propose de reprendre le fil de l’histoire de ces crimes racistes.

Projections en présence de la réalisatrice :
Le 8 à Dijon au Bart de l’annexe à 20h
A Lormes le 10 à la mairie à 19h
A Mâcon le 16, à la médiathèque à 18h30
ASt Brisson au Musée de la résistance le 19
A 17h30, à Saint Bonnot le 25, à la salle des fêtes à 20h

FACE AU SIDA
Un film de Judith du Pasquier (2008- 58’)

Dans un box, une infirmière fait une prise de sang à un jeune homme récemment contaminé. Penchée, attentive, elle l’interroge discrètement. A partir de cette scène, le film remonte le temps du sida à Bordeaux, ville ordinaire du monde occidental, avec des soignants et des malades. Les récits des premières années évoquent l’impuissance du corps médical face à la souffrance, la peur, l’exclusion, la mort. Ces souvenirs laissent progressivement place à des séquences qui dessinent par petites touches le présent de l’épidémie, la prise en charge telle qu’elle se pratique depuis l’arrivée des trithérapies en 1996 : la tension lors d’une consultation, la douceur d’un geste pourtant technique, l’attention d’un regard, l’angoisse d’un résultat biologique, la peur des traitements aux effets imprévisibles.
Vies brisées, vies sauvées : sous la menace du sida, des médecins et leurs patients dialoguent et luttent au corps à corps, aujourd’hui comme hier.

Projections en présence de la réalisatrice :
Le 22 novembre à la médiathèque Les Vallons de la Tour 2 rue Hector Berlioz 38110 La Tour du Pin
À 14h30 pour le public lycéen
À 20h00 pour tout public

LE DÉMÉNAGEMENT
Un film de Catherine Réchard (2011, 54’)

A Rennes, comme dans beaucoup d’autres villes françaises la Maison d’arrêt construite au début du 20e siècle déserte le centre ville au profit d’un Centre Pénitentiaire de 690 places construit en périphérie.
Alors que le déménagement approche, les personnes détenues et les personnels se posent une même question : que sera la vie dans cette nouvelle prison ?
Dans les deux établissements, le film s’interroge avec les personnages, sur la façon dont l’architecture interfère dans le mode de fonctionnement d’une prison et le lien entre la modernisation des locaux et l’amélioration de la vie en détention.
Au-delà de la prison, il questionne le postulat selon lequel, nouveauté et avancées technologiques signifient nécessairement, mieux-être et progrès.

Projections en présence de la réalisatrice :
– le 19 novembre à la Médiathèque des Ursulines à Quimper (29)
– le 18 novembre à la Médiathèque d’Arradon (56)
– le 17 novembre à l’Iris cinéma à Questembert (56)
– le 16 novembre à la Médiathèque de Peillac (56)
– le 15 novembre au Cinéma Quai à Guer (56)


MISSI MALO DJÉGUÉ, LA VACHE LE RIZ ET LE POISSON

Un film de José Ainouz (2009, 52’)

Bouba Dicko a quitté son village au bord du fleuve au Mali au moment des grandes sécheresses. Il vit à Mopti depuis plusieurs années. Pour ne pas perdre le contact avec le fleuve Niger, il est pinassier. Il conduit les gens d’une berge à l’autre, de Mopti vers les villages du delta. La crue est forte depuis plusieurs années et ses conditions de vie se sont un peu améliorées. Il décide de retourner dans son village natal. C’est l’occasion de rencontrer ses amis peuls, markas et sa famille bozo qui nous parlent, qui nous montrent les réalités du fleuve, vécues au quotidien. Une quête d’identité, une enquête sensible sur l’état du Niger.

Projection au cinéma Victoria à Aix -Les-Bains 73100 le mercredi 16 novembre à 20H

ATTENTION AUX ENFANTS, les orphelins de la Shoah de Montmorency
Un film de José Ainouz (2011, 94’)

6o ans après le génocide, des orphelins de la Shoah témoignent. Ils ont tous vécu à Montmorency entre 1938-1940 ou entre 1945-1960. Les uns dans la maison Helvetia, les autres au Renouveau. Pendant de longues années, ils ont refusé de parler, de dire leur colère vis-à-vis d’une société qui a engendré une telle horreur. Aujourd’hui ils racontent leur enfance cachée, la séparation et l’envoi de leurs parents dans les camps de la mort…Leur séjour dans ces maisons d’accueil…Ce film retrace l’histoire de ces enfants qui ont séjourné à Montmorency entre 1938 et 1940 puis entre 1945 et 1950. Les traumatismes, les fuites, les sauvetages, les déportations vers les camps de la mort…

Projection le mardi 22 novembre 2011 à la MDE (Maison départementale de l’Education) de Saint-Ouen-L’Aumone 23 avenue de Chennevières, 95310 Saint-Ouen-l’Aumône

UN SILENCE ASSOURDISSANT
Un film de Marion Lary
Aujourd’hui, en France, tous les trois jours une femme meurt sous les coups de son mari ou compagnon. Une femme sur dix a été, ou est, victime de violences conjugales.
La réalisatrice suit sur le terrain, en région parisienne, en Alsace et à Marseille, des militantes engagées dans le combat contre les violences conjugales. Bénévoles ou professionnelles, elles accompagnent, soutiennent, encouragent les victimes et combattent ce fléau.
Ce film dénonce, dresse un état des lieux, démonte les mécanismes et les articulations de la violence conjugale avant d’ouvrir des perspectives et de proposer des moyens d’action.

Projections en présence de la réalisatrice:
4 novembre à Chaussin Mediatheque de la plaine jurassienne
14 novembre à Lons le Saunier
21 novembre à Prémery
19 novembre dans le cadre du festival International des Droits de l’Homme à Metz
24 novembre à Strasbourg

ANITA CONTI, UNE VIE EMBARQUÉE
Un film de Marc Gourden
C’est l’histoire d’une femme dont on disait qu’elle avait la mer dans le sang. Anita Conti a passé la plus grande partie de sa vie sur des bateaux. En 1952, elle va vivre ce qu’aucune femme n’avait vécu jusque là, cinq mois à bord d’un chalutier de la Grande pêche. La Grande pêche, c’est le métier de ceux qui partent pour les mers froides de Terre-Neuve et du Labrador, de l’autre côté de l’atlantique.
Les marins croient avoir embarqué une scientifique de la mer. Ils ne se savent pas encore que c’est un écrivain clandestin qui va partager leur quotidien.
A cinquante-trois ans, ce n’est pas la dureté des conditions de vie à bord d’un chalutier Terre-neuva qui inquiète Anita Conti, ce n’est ni l’éloignement ni la promiscuité qui la tourmente. C’est être au seuil d’une aventure toute particulière dans ce huis clos maritime, une aventure qu’elle a maintes fois repoussée : écrire son premier livre.
Le 28 juillet 1952, le Bois Rosé appareille de Fécamp. Anita Conti emporte avec elle, une caméra 16mm et deux appareils photo.
Lorsqu’un an plus tard, paraît le récit « Racleurs d’océans », c’est un coup de tonnerre dans la littérature maritime…

13 novembre à 17h à Saint-Avé Le Dôme (02 97 44 44 66)
3 novembre à 20h30 à Sarzeau Cinéma Le Richemont (02 97 48 29 42)
11 novembre à 20h30 à Le Bono, Salle Jean Le Mené
25 novembre à 20h à Arradon Médiathèque (02 97 44 85 00)
26 novembre à 15h à Plogoff Maison du Site de la Pointe du Raz
20 novembre à 20h30 à Ouessant Auberge de Jeunesse
5 novembre à 20h30 à Ile-de-Sein Salle Sant Gwenole
19 novembre à 15h30 à Ile-Molène Salle communale
4 novembre à 20h30 à La Forêt-Fouesnant Le Nautile (02 98 56 83 50)
12 novembre à 19h30 à Ile-Tudy Cinéma du Port
08 novembre à 19h à Commune d’Andé (Haute Normandie) Salle municipale

A CIEL OUVERT
Un film d’Inès Compan

Sur les hauts plateaux du Nord-Ouest argentin, les populations indigènes Kollas sont en lutte. La communauté de Cerro Negro cherche à attirer l’attention du gouvernement argentin pour que la construction de son école, débutée il y a quinze ans, soit enfin achevée. Dans un village proche, la population est confrontée à la réactivation de son ancienne mine par une multinationale canadienne, avec pour objectif de devenir l’une des plus grosses mines d’argent à ciel ouvert du monde ! Deux histoires parallèles qui nous plongent dans un territoire grandiose et malmené, théâtre de conflits faisant résonner de nombreux mythes…

Dans le cadre du mois du film documentaire, le film sera projeté en Guadeloupe:
– Lundi 14 novembre à Point à Pitre
A 19 heures, au centre culturel Rémy Nainsouta.
– Mardi 15 novembre à Grand-Bourg
A 19 heures, à la bibliothèque Guy Tirolien.
– Jeudi 17 novembre à Gosier
A 19 heures, à la médiathèque.

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