Filmer contre, tout contre ?

Les temps sont troubles. Nous allons devoir faire face… Mais à quoi ?
L’adversaire n’est pas le monstre. Au monstre on fait une guerre sans merci, tous les coups sont permis. Mais l’adversaire, qui est-il ? À l’adversaire, le ou la cinéaste reconnaît un statut singulier : celui d’avoir un point de vue encore audible, malgré les désaccords. Il ou elle fait le pari qu’un « nous » est possible, et l’adversaire aussi.
Chacun·e à sa manière apprend à surmonter sa peur et à aimer… y compris Ariel Sharon, pour plaisanter avec Avi Mograbi.

À l’occasion de sa 46e édition du Cinéma du Réel, Addoc vous invite à débattre.

Le débat d’Addoc, cette année, rassemble des cinéastes qui ont l’expérience d’œuvres diplomatiques. Ielles vont rencontrer l’adversaire, convaincu·es que la messe n’a pas encore été dite. Chacun·e inaugure dans l’espace de son film une place singulière, où des rapports de force ne sont pas figés. Ce n’est plus nécessairement celui ou celle qui tient la caméra qui a le pouvoir sur le film. Ielle filme contre, mais aussi tout contre, en faisant confiance à un Nous qui ouvre à l’optimisme. Ce faisant, ielle prend le risque de rendre l’adversaire aimable. Parfois, au contraire c’est la peur ou la colère qui s’invitent.

Les invité•es :

Le débat est animé par Manuela Frésil et Renaud Cohen

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