Le débat publié ici s’est tenu en mars 2018 dans le cadre du Cinéma du réel. Il a été préparé au sein d’un atelier avec Laure Vermeersch, Laurent Cibien, Marion Lary, Pablo Rosenblatt et Gaëlle Rilliard.
Nous partions du choix que font certain·es cinéastes, lorsqu’ils ou elles filment en langue étrangère, de ne pas traduire. Une posture radicale dans ce qu’elle exprime de distance, et qui renouvelle la manière de signifier.
Pour les cinéastes documentaristes, toute langue n’est-elle pas étrangère ?
Faut-il alors mettre en scène l’altérité ou venir à bout de ce qui nous échappe ?
Nous souhaitions partir d’enjeux concrets : mesurer l’impact de la traduction, du sous-titrage – ou de leur absence – sur la construction de l’image de l’autre.
Les racines de ces questions dans l’œuvre de chacun·e se sont révélées profondes.
Préface de Laure Vermeersch
45 pages dont 11 pages de cahier couleur avec des extraits de films transcrits et illustrés.