Contre les lois liberticides : on continue !

Addoc se mobilise aux côtés d’autres associations, syndicats/sociétés de cinéastes (La SRF, l’Acid, le SCA), journalistes, photographes, vidéastes, réalisatrices/réalisateurs, professionnels de l’information et défenseurs des droits. 

Nous cinéastes, défenseur.e.s de la liberté d’expression et de création, ne pouvons accepter les lois qui visent à faire entrer notre société dans une ère de surveillance de masse.

Le 16 mars, le Sénat entame sa première lecture de la loi Sécurité Globale. Nous serons dans la rue !

Le 20 mars nous serons présents à la marche annuelle des collectifs de familles et blessé.e.s victimes de violences policières.

Notre détermination contre ces projets dangereux pour toute la société est notre force.

Nous poursuivrons nos actions jusqu’au retrait de tous ces textes liberticides.

Avec la coordination #StopLoiSécuritéGlobale, dont Addoc est membre, nous exigeons, les retraits suivants :

  • la proposition de loi Sécurité Globale dans son intégralité,
  • l’article 18 du projet de loi confortant les principes républicains dite loi Séparatisme,
  • le nouveau Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO),
  • les trois décrets du 2 décembre 2020 portant sur l’extension des fichiers de police PASP, GIPASP et EASP, organisant un fichage massif de la population et un contrôle de toutes ses opinions.

Cette loi Sécurité Globale prévoit :

  • de sanctionner d’un an d’emprisonnement le fait de diffuser l’image d’un policier ou d’un gendarme dans l’exercice de leur mission dans le but de leur nuire,
  • de déployer des drones dans l’espace public,
  • d’intensifier la vidéosurveillance.

Les décrets de décembre permettent :

  • de ficher nos opinions politiques, nos appartenances syndicales, nos convictions religieuses, nos données de santé, nos identifiants, photos et commentaires postés sur les réseaux sociaux …

Outre les personnes physiques, les personnes morales comme les associations seront également visées.

Pourquoi il faut lutter contre ces lois :

  • On ne peut pénaliser un délit d’intention.
  • Avoir le droit de filmer des policiers et des gendarmes est un contre-pouvoir démocratique essentiel, qui permet de rendre visible des violences policières qui sont à l’œuvre depuis des mois dans les manifestations.

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, vous pouvez :

Lire ou relire l’édito de Meryem de Lagarde, de l’Atelier Politique.

Voir le film de Karine Parrot et Stéphane Elmadjian, dans lequel sept juristes décryptent la loi Sécurité Globale :

Ce film croise les points de vue de sept universitaires, chercheuses et chercheurs en droit, spécialistes du droit pénal, de politique criminelle, des données personnelles et de l’espace public. Interrogé•e•s sur cette proposition de loi « Sécurité globale », ils et elles décryptent les dispositifs techno-policiers prévus par le texte et, au-delà, le projet politique qu’il recèle.

Le 18 février, la coordination a lancé son émission bimensuelle Face au Beauvau.

Émission#1 : « Face au Beauvau »

Voir aussi, la chaîne Youtube du journaliste David Dufresne

et, en particulier, ce qui concerne la première table ronde du « Beauveau de la Sécurité » :

Retour en haut