La Boucle documentaire

Liberté de création et ingérence des élu.e.s

Une table ronde de la Boucle documentaire à Lussas 

Mardi 22 août  de 14h30 à 17h au Blue Bar 

Au nom de « valeurs républicaines » qui ne seraient pas respectées ou pour ne pas froisser l’extrême droite, de plus en plus d’élu.e.s se donnent le droit d’écarter des projets de films qu’ils ou elles jugent politiquement sensibles.
La Boucle documentaire et AURA-AURA (réalisateur.rice.s en Auvergne-Rhône-Alpes) proposent de remettre en perspective et d’interroger ces atteintes graves à la liberté de création dans le cinéma documentaire.
Nous nous arrêterons sur deux cas concrets, en Occitanie et en Région Sud, ainsi que sur le contrat d’engagement républicain imposé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes aux sociétés de production sollicitant une aide. L’occasion d’initier la rédaction d’une charte en posant les bases d’une réflexion plus ample sur le rôle du soutien régional à la création, sur les moyens de mieux garantir l’indépendance des commissions professionnelles et protéger le droit fondamental à la liberté de création des auteur·rice·s.

Compte-rendu des tables rondes

Mardi 22 août :
➤ Liberté de création et ingérence des élu·e·s

La table ronde organisée par la Boucle documentaire visait à débattre d’atteintes répétées à la liberté de création dans des commissions d’aide en Région.

L’ingérence des élu·e·s dans les commissions d’aides a rassemblé une soixantaine de personnes et s’est conclue sur la nécessité d’élaborer une charte de bonne conduite entre État/Régions/CNC.

Ont participé :
Marie-José Mondzain, philosophe et spécialiste des images, Jean-François Mary, avocat à la cour, tous les deux membres de l’Observatoire de la liberté de création,
Bertrand Chanal, producteur en Auvergne Rhône Alpes, Chantal Dubois, productrice en Occitanie, et Daniel Kupferstein, auteur-réalisateur (Regard’Occ), professionnel.le.s en région directement concerné.e.s par l’ingérence des élu.e.s. 
Laure Vermeersch (ACID) et Antoine Dubos (AURA-AURA) étaient modérateur·ices. 

Deux autres tables rondes professionnelles ont également sollicité des membres de la Boucle documentaire et d’Addoc.

Mercredi 23 août :
➤ Un syndicat du documentaire est-il possible ?

Une table ronde initiée par Jacques Pelissier, distributeur Juste Doc et Guillaume Massart, réalisateur-producteur Tryptique films, avec Laurie Lassalle, réalisatrice (SRF) et Marion Lary, réalisatrice (La Boucle Documentaire et Addoc).

Il s’agissait de tenter de construire un front commun à l’intérieur de la filière professionnelle, pour lutter ensemble contre la précarité que nous rencontrons tous·tes et à tous les niveaux dans la fabrication et la diffusion des films documentaires. Une cinquantaine de participant·e·s et la conclusion que l’union s’impose et que nous devons trouver des intérêts et des revendications communes.  Une proposition d’états généraux du documentaire a surgi et il est question de se revoir en novembre pendant les Rencontres Documentaires de Périphérie à Montreuil.

Jeudi 24 août :
➤ État des lieux des conditions de travail de celles et ceux qui œuvrent à la diffusion du cinéma documentaire et de sa rémunération

Cet échange a réuni Laurent Blois du Spiac-CGT, Manuela Frésil, réalisatrice (La Boucle Documentaire et Addoc), Claire Lassole (Vidéodrome 2 à Marseille) et Julie Lavigne (Sous les écrans la dèche). Il s’agissait d’aborder et de visibiliser les conditions de travail et de salaires des travailleur·euse·s des festivals qui enchaînent les contrats courts ; des salarié·e·s des plateformes ou d’associations de diffusion soumis à la pression économique de leurs structures ; ou encore des cinéastes, critiques, théoricien.ne·s qui accompagnent les films de salles en salles, souvent gratuitement. Réunissant divers acteur.rice·s représentant la diversité des métiers de ce champ professionnel, la rencontre a voulu dépasser le simple constat et travailler à une convergence et à des propositions visant à la pérennité de la filière qui ne peut faire l’économie de conditions de vie dignes pour celles et ceux qui la font vivre. Laurent Blois a proposé de travailler à élaborer une convention collective du secteur pour régulariser les salaires. 

Les futurs états généraux du documentaire que nous allons travailler à mettre en place devront tenir compte de la convergence et du rassemblement qui s’est exprimé. 

Compte-rendu rédigé par Marion Lary

L’Année du Documentaire vue par les autrices & auteurs au Fipadoc

2023, « L’Année du Documentaire » !
À l’occasion des Journées Pro, le 24 janvier 2023 au Fipadoc, c’est l’occasion pour La Boucle Documentaire d’affirmer la richesse de cette expression cinématographique et d’impulser de nouvelles initiatives afin de s’interroger sur l’état du documentaire en France, notamment en termes de visibilité, de financements, de diffusion et d’alerter les pouvoirs publics sur cet état des lieux.

Avec Céline Dréan, Marion Lary, Julia Pinget, Diego Governatori, Elisabeth Jonniaux, Agathe Oléron

Un accord historique sur la rémunération minimale de l’écriture des projets documentaires audiovisuels.

À l’occasion du Fipadoc, la Boucle documentaire a signé, aux côtés des organisations d’auteurs (Scam, Garrd) et de producteurs (Spi, Uspa, Spect, Satev), un nouvel accord professionnel portant sur la rémunération du travail d’écriture.

Négocié pendant près d’un an, cet accord concerne plus précisément l’écriture des dossiers de présentation d’œuvres documentaires. Il consacre le principe d’une rémunération minimale pour les auteurs et autrices de 2 000 € brut dont 1 000 € définitivement acquis quel que soit le financement obtenu auxquels s’ajoutent 1 000 € complémentaires dès lors que le producteur cumule 6 000 € de financement dédié à l’œuvre quelle qu’en soit la provenance (aide CNC automatique ou non, préachat, Procirep, collectivités locales …).

Porté par toutes les organisations représentatives du documentaire, il s’agit du premier accord en faveur d’une rémunération minimale pour l’écriture d’une œuvre audiovisuelle, signé sous l’égide de l’ordonnance du 12 mai 2021 qui transpose la directive du 17 avril 2019.

Il est le fruit d’un dialogue constructif entre tous les intervenants du processus de création d’un documentaire, afin d’améliorer les pratiques dans ce secteur de la production audiovisuelle et de réaffirmer le lien central entre l’auteur et le producteur. Il confirme à ce titre le professionnalisme et le dynamisme qui l’anime au seuil d’une année qui lui sera consacrée.

Les signataires saluent l’engagement du CNC sur ce dossier et se réjouissent de l’entrée en vigueur de cet accord, qui consacre l’attachement de chacune des parties au genre documentaire.

Le documentaire audiovisuel devient le premier secteur de la création où le travail d’auteur est reconnu et donne lieu à une rémunération minimum. Les détails de l’accord seront prochainement accessibles sur le site d’Addoc.

Le point de vue des documentaristes sur 2023

Toujours à l’occasion du Fipadoc, la Boucle documentaire a fait état le mardi 24 janvier du point de vue des documentaristes sur cette année 2023 annoncée comme l’année du documentaire.

Pendant une heure et demi, la délégation de la Boucle Documentaire a exposé aussi bien les dernières victoires comme l’ouverture de l’aide à la conception aux documentaristes ou le doublement du FAI (aide à l’écriture, au développement et aide au développement renforcé) que les inquiétudes (baisse générale du financement des documentaires, démantèlement probable de la Direction de la Création, des Territoires et des Publics au CNC et migration du FAI dans un autre service) ou les mobilisations à venir (renforcement de la visibilité des documentaires à la télévision comme dans les salles de cinéma, le salaire des réalisatrices et réalisateurs dans la convention collective de l’audiovisuel, la dérogation à l’Annexe 3 de la convention collective cinéma à laquelle les films documentaires ne peuvent prétendre).

Cette table ronde suivie par plus de 40 personnes s’est conclue sur un appel aux institutions, au Ministère de la Culture et à nos divers interlocuteurs à solliciter l’expertise de la Boucle documentaire dans leurs différentes préconisations.

2e plénière annuelle

Les 21 et 22 novembre 2022, la 2ème plénière annuelle de la Boucle documentaire s’est tenue à Paris au Shakirail, dans le 18ème arrondissement.

15 des 17 associations membres de la Fédération étaient représentées, plus de 40 personnes, dont de nombreux addociens, ont assisté aux discussions qui ont permis de faire le point sur les différents dossiers en cours :

  • Concertation pour la mise en place d’une rémunération minimum en phase d’écriture dans l’audivisuel,
  • Lancement d’une étude sur les différents dispositifs des fonds d’aide régionaux,
  • Les Contrats d’objectifs et de moyens et les chaînes locales
  • Projet d’une maison des auteur·ice·s à Marseille…

Un focus a été consacré aux menaces sur la diffusion du documentaire dans les salles de cinéma et a permis un rapprochement salutaire des positions des différentes organisations du secteur.

Appel de La Boucle documentaire

La Boucle Documentaire lance un appel à forces vives

La Fédération, à laquelle Addoc participe activement, est organisée en groupes de travail, chargés de réfléchir et d’élaborer les positions politiques de la Boucle.

Tous les membres des associations membres peuvent participer à ces groupes de travail. En plus des groupes déjà actifs (Régions, Maison des Auteurs de Marseille, Concertations audiovisuelles, Cinéma), un nouveau groupe est en cours de constitution et a besoin de forces vives.

Nouveau groupe : « Plus de documentaire de création à la télévision« 

Ce groupe de travail se donne pour mission de réfléchir aux leviers permettant d’augmenter la présence et les budgets du documentaire de création à la télévision, et sur France Télévisions en particulier. Il se propose donc d’explorer différentes hypothèses et de définir les stratégies pour atteindre cet objectif.

Référente : Elisabeth Jonniaux (SRF) – elisa.jonniaux@gmail.com 

Renforcement du groupe : « Outils de communication« 

Un autre groupe de travail, constitué pour mettre en place des outils de communication interne et externe, a également besoin de soutiens.

Ce groupe demande un investissement pour les prochains mois pour accompagner la mise en place de nouveaux outils pour la communication interne et une réflexion pour la communication externe. 

Référent : Emmanuel Roy (AARSE) – mail@emroy.net

  • Antoine DUBOS (AURA-AURA, Bureau)
  • Emmanuel ROY (AARSE)
  • Agathe Oléron (ARBRE)
  • Laure Saint-Hillier (Les petites caméras)
  • Anne Galland (ADDOC)

N’hésitez pas à vous inscrire.

Pour plus d’informations, vous pouvez vous adresser aux représentants d’Addoc au sein de la Boucle documentaire :

  • Marion LARY
  • Manuela FRÉSIL
  • Isabelle RÈBRE
  • Laurent CIBIEN

Les statuts sont déposés

L’atelier Polique communique :


La Boucle documentaire existe désormais officiellement !

Les statuts de la Fédération qui réunit 17 associations nationales et régionales, dont Addoc, engagées dans la mise en valeur et la défense du documentaire de création, ont été déposés en  janvier.

Son siège social est à Marseille.

La Boucle documentaire a pour objectif de porter la voix et la représentation des documentaristes partout où c’est nécessaire (dans les concertations organisées par le CNC, le Ministère de la Culture, face aux producteurs et aux diffuseurs, etc…).

Elle a obtenu le soutien financier de la Scam pour sa première année de fonctionnement. Elle est fondée sur des principes de mutualisation, d’horizontalité et d’égalité et s’est réuni autour d’un Manifeste commun.

Vous trouverez plus de détails sur le site en construction de la Boucle.

Le premier acte officiel de la Boucle documentaire a été la signature, le 19 janvier, à Biarritz, à l’occasion du Fipadoc, de la Charte Tripartite Auteurs.rices-réalisateurs.rices, Producteurs.rices, France Télévisions.

Cette Charte, négociée pendant un an et demi, a pour vocation d’organiser et d’encadrer les relations entre les 3 parties. Elle contient des avancées importantes aussi bien sur les définitions du rôle de chacun que sur des points concrets, comme l’obligation d’un contrat d’auteur pour tout projet proposé à France Télévisions.

Nous vous encourageons à la lire, à vous en saisir et à la diffuser largement:

Si vous souhaitez en savoir plus sur la Boucle documentaire, ses objectifs, son fonctionnement, et si vous vous demandez comment participer à ses groupes de travail (le documentaire en salle, les concertations sur le salaire des réalisateurs.rices, les aides en région, et d’autres sujets de réflexion), l’Atelier politique d’Addoc vous propose une Agora consacrée à la Boucle documentaire le mardi 22 mars à….

Les représentantes d’Addoc au Conseil d’Administration de la Boucle documentaire sont :

  • Marion Lary
  • Manuela Frésil
  • Isabelle Rèbre

Elles sont vos interlocutrices privilégiées pour toute question concernant la Fédération :

Laurent Cibien, membre du CA d’Addoc, est également membre du Bureau collégial de la Boucle.

Signature de la Charte tripartite

Auteur·rices, Réalisateur·rices, Producteur·rices et France Télévisions

La Boucle documentaire, fédération de 17 organisations régionales et nationales (dont Addoc) oeuvrant à la mise en valeur et à la défense du documentaire de création, a signé le 19 janvier 2022, à l’occasion du Fipadoc à Biarritz, une Charte tripartite avec France Télévisions.

Fruit d’un an et demi de négociations, cette Charte a vocation à encadrer les relations entre les auteurs.rices réalisateurs.rices de documentaires, les producteurs.rices et l’ensemble des chaînes du groupe audiovisuel public.

Elle contient un certain nombre d’avancées (définition du rôle de chacun, obligation d’un contrat liant auteur et producteur pour chaque dossier présenté à France Télévisions, recherche de consensus en cas de conflit, encadrement des visionnages et des demandes de modifications émanant de la chaîne…).

Pour qu’elle s’applique pleinement, les documentaristes sont invités à en prendre connaissance et à s’en saisir.

Création de la fédération

Née d’un collectif informel en 2015, la Boucle documentaire est désormais une fédération.

L’assemblée constitutive de la Boucle documentaire a eu lieu à Marseille les 21 et 22 octobre 2021, au Polygone étoilé et à la Friche Belle de Mai.

La Boucle documentaire constitue une force de proposition en matière de politique culturelle et artistique.

Elle défend la place centrale du travail des auteur·rice·s – réalisateur·rice·s dans la création cinématographique et audiovisuelle, ainsi que la nécessité d’une politique publique décentralisée.

Elle veille à l’articulation entre les échelons locaux, régionaux et nationaux.

Elle représente 17 organisations professionnelles : 14 régionales et 3 nationales, avec un total de 1250 adhérents.

Pendant toute la période de préfiguration, toutes les informations concernant la Boucle documentaire ont été publiées sur ce site.

Dossier de presse annonçant la naissance de la fédération.

Rencontre de La Boucle

La Boucle documentaire est un réseau d’associations d’auteurs-réalisateurs

Les associations de la Boucle Documentaire se réuniront le 22 et 23 septembre 2020 à Paris dans un lieu encore à définir, afin d’échanger sur l’avenir de la Boucle et sur sa possible structuration.
Pour ceux qui souhaitent y participer, l’inscription se passe ICI !!!

Cette rencontre sera précédée de la présentation de l’étude ADDOC – SCAM menée par Anna Feillou et Laurent Cibien le 21 septembre après-midi à la SCAM. Les réservations seront ouvertes début septembre.

Lettre ouverte au Président de la République

Les 16 organisations suivantes,

représentatives d’auteur·rices-réalisateur·rices, structurées au niveau national et régional et rassemblant près de 1100 adhérent·es sur l’ensemble du territoire, composant la Boucle Documentaire :

AARSE / ACID / ADDOC / ARBRE / ARNO / AURA-AURA / BAAR / Cinéastes de la Réunion / CRAC / APARR et Les Petites Caméras / NAAIS / REAL / SAFIRE / SAFIR Hauts-de-France / SRF 

s’adressent au Président de la République

Monsieur le Président de la République,

En préalable à votre allocution du 6 mai 2020, Monsieur le Président de la République, vous écriviez :

« Aux artistes qui se sont exprimés, je veux dire que je les entends. L’État continuera de les accompagner, protègera les plus fragiles, soutiendra la création. L’avenir ne peut s’inventer sans votre pouvoir d’imagination ».

Nous, auteur·rices de documentaires indépendants dont le réel est la matière, vivant et travaillant sur l’ensemble du territoire national, vous remercions de votre désir de soutenir la création et de protéger les plus fragiles.

Nous nous réjouissons de cette « année blanche » à laquelle vous vous êtes engagé pour l’ensemble des intermittent·es du spectacle, et nous espérons qu’elle sera effective à partir de la date anniversaire de chacun. Nous attendons la publication des décrets et restons vigilants quant aux modalités de cette année blanche.

Cependant, les mesures que vous avez annoncées pour soutenir le secteur des arts et de la culture laissent sur le bord du chemin bon nombre d’entre nous, une partie seulement des réalisateurs et réalisatrices de documentaires travaillant dans le cadre du régime de l’intermittence du spectacle.      

La réalisation d’un documentaire demande un travail qui s’étend sur une période de 2 à 5 ans, quelquefois plus. Nous sommes tributaires des calendriers de commissions d’aides de plus en plus rares et sélectives et du temps de prises de décisions des bailleurs de fonds. Et, nous devons être disponibles à tout moment pour le travail en cours.

Le régime d’assurance chômage des intermittent·es du spectacle, auquel nous cotisons, se base sur un renouvellement annuel de nos droits. Mais, puisqu’il nous faut plus d’un an pour écrire, développer, tourner, monter et achever un film, nous passons régulièrement par des périodes sans aucun revenu.

En l’absence d’un véritable statut d’artiste-auteur·rice, celles et ceux d’entre nous qui sont ainsi exclu·es de l’assurance chômage font malheureusement partie des « plus fragiles ». Pour beaucoup, cette année blanche reconduira simplement une absence de revenus et d’amortisseur social.

Comme pour la grande majorité des artistes-auteur·rices, la crise du Covid vient accentuer la situation de précarité des cinéastes, alors même que l’ensemble du secteur repose sur leur possibilité de créer. Le rapport Racine a d’ailleurs mis en lumière la complexité et la fragilité de nos métiers.

Nous produisons de la connaissance et de la richesse. Nos films sont reconnus et largement montrés dans des festivals nationaux et internationaux. Ils sont diffusés dans les cinémas, les médiathèques, les établissements scolaires et servent de référence à l’enseignement depuis l’école primaire jusqu’à l’université.

Nous, auteur·rices, réalisateur·rices de documentaires indépendants, sommes au cœur de la société civile et largement investi·es dans les dispositifs de médiations culturelles. Nous enseignons, nous accompagnons, nous créons du lien social.

Paradoxalement, nos films sont souvent écartés des diffusions télévisuelles nationales. Pourtant, cette crise montre la nécessité pour l’audiovisuel public d’être un acteur essentiel d’une continuité nationale culturelle et du maintien d’une intelligence collective. C’est aussi l’outil indispensable d’une politique de  « nation apprenante ».

Vous vous êtes engagé à ce que l’Etat accompagne les plus fragiles.

Vous vous êtes engagé à ce que le « monde d’après soit différent ».

La crise sanitaire révèle les failles d’un système qui met à mal les plus précaires et atteint des réalisateurs et réalisatrices qui pourtant travaillent et voient leurs films largement reconnus.

De toute urgence,

Nous demandons que cette année blanche soit étendue à tous·tes les salarié·es à l’emploi discontinu, quel que soit leur secteur.

Nous demandons que l’accès à un revenu de base soit assuré à l’ensemble des auteur·rices, réalisateur·rices, quel que soit leur statut en dehors de l’intermittence, selon des critères élaborés en concertation avec les organisations professionnelles.

Nous demandons à ce que, dès septembre 2020, tous·tes les cinéastes puissent enseigner en tant que vacataires quel que soit leur statut (artistes – auteur·rices / technicien·nes) et le montant de leur revenu.

Dans la logique d’un plan de relance et de sécurisation, nous demandons que le service public de l’audiovisuel ouvre davantage ses grilles de programmes aux documentaires indépendants en phase avec la diversité de la création et de la société.

Enfin, nous demandons, sous l’égide du Ministère de la culture, l’organisation d’états généraux des artistes – auteur·rices, afin que toutes et tous, quel que soit leur secteur, puissent bénéficier des mêmes droits.

Nous nous tenons à votre disposition pour participer à l’élaboration de ce « monde d’après » que nous appelons, comme vous, à être différent.

La Boucle documentaire,

AARSE (Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur), ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion), ADDOC (Association des cinéastes documentaristes), ARBRE (Auteurs Réalisateurs en Bretagne), APARR (Association des Professionnels du cinéma et de l’Audiovisuel Bourgogne-Franche-Comté) et Les Petites Caméras (Association de Cinéastes en Bourgogne-Franche-Comté), ARNO (Auteurs Réalisateurs Normands), AURA-AURA (AUteurs Réalisateurs Associés – AUvergne-Rhône-Alpes), BAAR (Bureau des auteurs et réalisateurs du Centre), Cinéastes de la Réunion (Association des auteurs-réalisateurs et scénaristes de La Réunion), CRAC (Collectif de réalisateurs – auteurs Corses), NAAIS (Auteurs de l’Image et du Son en Nouvelle-Aquitaine), REAL (Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs en Occitanie), SAFIRE (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est), SAFIR Hauts-de-France (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région – Hauts-de-France), SRF (Société des Réalisateurs de Films) 

En copie de cette lettre :

Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Ministre de la Culture,
Madame la Ministre du Travail.

Télécharger la lettre de La Boucle Documentaire

Article à lire dans l’Humanité

État d’urgence sanitaire

Les 16 organisations rassemblées au sein de La Boucle documentaire, ainsi que l’association Écritures Documentaires affirment :

Nous, cinéastes documentaristes de création prenons acte des mesures d’aides mises en place par la SCAM et le CNC pour nous permettre de traverser sans trop de dégâts cette pandémie qui nous frappe tous-tes.
Nous les en remercions vivement.
Cependant nous voulons attirer leur attention sur les spécificités de notre secteur qui peuvent pénaliser certain-es artistes et les écarter de ces mécanismes de soutien.

En effet, nombre de documentaristes de création travaillent sur leurs fonds propres en écriture, repérages et même quelquefois tournage et montage pour réussir à convaincre productions, diffuseurs et distributeurs de l’intérêt et de la nécessité de leurs œuvres. Qu’en sera-t-il pour celles et ceux dont les repérages, tournages (à l’étranger ou en France) et montages sont repoussés quelquefois sine die ?

Nous pensons également à celles et ceux dont les films devaient sortir en salle en mars, avril ou mai ainsi qu’aux réalisateur-rices dont les œuvres ont été sélectionnées dans des festivals importants (Cinéma du Réel, Vision du Réel, Itinérance, Aies, ou Cannes – encore incertain à ce jour…) dont les films seront diffusés en VOD et ne bénéficieront pas de la publicité des festivals pour leur future carrière. Outre la frustration de ne pas être confronté-es aux publics qui font vivre leurs films, ces cinéastes sont privé-es des rémunérations pour les débats qui accompagnent la distribution en salle.

Habitué-es à des périodes d’attente et d’incertitude prolongées, de hauts et de bas à chaque étape de la création de leurs œuvres, coutumier-es de la plus extrême précarité, les cinéastes documentaristes de création font souvent preuve d’une grande capacité de résistance. Mais face à la violence de cette crise systémique, et alors que la plupart des sources annexes de revenus (animation d’ateliers d’éducation à l’image, vacations dans des universités ou des centres de formation, salaires de techniciens sur d’autres films…) sont également taries, nous craignons que ça ne suffise pas et que beaucoup se retrouvent dans une situation personnelle dramatique.

C’est pourquoi nous demandons que les critères d’obtention de ces fonds de soutien soient assez souples pour prendre véritablement en compte un travail documentaire essentiel, pour que les artistes-auteur-rices puissent solliciter ces aides même s’ils ne remplissent pas les conditions prévues par le CNC et la Scam afin que la diversité des pratiques et des parcours soit pris en compte.

Nous souhaitons également que les aides mises en place se poursuivent jusqu’à ce que les productions puissent signer de nouveaux engagements, et que les distributeurs puissent reprendre leur travail. Les effets à long terme de la pandémie ne sont pas encore évalués mais il est clair qu’ils seront durables pour notre secteur déjà fragile.

  • AARSE (Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur)
  • ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
  • ADDOC (Association des cinéastes documentaristes)
  • ARBRE (Auteurs Réalisateurs en Bretagne)
  • APARR (Association des Professionnels du cinéma et de l’Audiovisuel Bourgogne-Franche-Comté)
  • ARNO (Auteurs Réalisateurs Normands)
  • AURA-AURA (AUteurs Réalisateurs Associés – AUvergne-Rhône-Alpes)
  • BAAR (Bureau des auteurs et réalisateurs du Centre)
  • Cinéastes de la Réunion (Association des auteurs-réalisateurs et scénaristes de La Réunion)
  • La plateforme (Pôle cinéma audiovisuel des Pays de la Loire)
  • Les Petites Caméras (Association de Cinéastes en Bourgogne-Franche-Comté)
  • NAAIS (Auteurs de l’Image et du Son en Nouvelle-Aquitaine)
  • REAL (Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs en Occitanie)
  • SAFIRE (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est)
  • SAFIR Hauts-de-France (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région-Hauts-de-France)
  • SRF (Société des Réalisateurs de Films)

Ainsi que l’association Ecritures Documentaires (association professionnelle des
consultants en scénario documentaire)

Réunion publique de la Boucle Documentaire

Avis aux auteurs et réalisateurs de documentaire

Ouverte à tous, et en particulier aux réalisateurs, cette réunion publique a pour objectif de faire connaitre les sujets sur lesquels la Boucle documentaire se mobilise et les organisations qui la composent.

Vendredi 30 mars 2018 de 10h à 12h

A l’occasion du Cinéma du réel – Festival international de films documentaires 2018, nous avons le plaisir de vous convier à une réunion publique de la Boucle Documentaire.

A la Maison du geste et de l’image
42 rue Saint-Denis 75001 Paris

Merci de confirmer votre présence en remplissant le formulaire.

La Boucle Documentaire est un réseau de 16 associations d’auteurs-réalisateurs, régionales et nationales, réfléchissant aux problématiques de la création documentaire.

Fonds de soutien au documentaire

Modifications récentes du Fonds de soutien CNC à la production documentaire

Présentation au Sunny Side of the Doc 2017

Laurent CIBIEN, membre d’Addoc et représentant de La Boucle Documentaire au Sunny Side of the Doc, revient en détail sur les récentes modifications du Fonds de Soutien à la Production Documentaire du CNC.

Explication de texte sur ce qui change pour les réalisateurs publiée par Films En Bretagne. L’interview de Laurent CIBIEN par Films en Bretagne à lire ICI !

La présentation par le CNC du Soutien au documentaire au Sunny Side of the Doc le 20 juin 2017 est ICI

De l’urgence d’une politique culturelle ambitieuse

La « Boucle documentaire »

AARSE (Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur)
ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
ADDOC (Association des cinéastes documentaristes)
ALRT (Association Ligérienne des Réalisateurs et Techniciens – Pays de la Loire)
ARBRE (Auteurs Réalisateurs en Bretagne)
ATIS (Auteurs de l’Image et du Son en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes)
APARR (Association des Professionnels Audiovisuel Rhin-Rhône – Bourgogne-Franche-Comté)
Le Plateau (Association des cinéastes, auteurs et réalisateurs de l’image et du son en Auvergne)
Les Petites Caméras (Association de Cinéastes en Bourgogne)
REAL (Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs en Languedoc-Roussillon)
SAFIRE (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est)
SAFIR Haut de France (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région – Hauts-de-France)
SFR-CGT (Syndicat Français des Réalisateurs)
SRF (Société des Réalisateurs de Films)

Mardi 28 mars 2017
DE L’URGENCE D’UNE POLITIQUE CULTURELLE AMBITIEUSE

En ces temps de promesses et de constructions des politiques culturelles à venir, nous souhaitons partager nos vives inquiétudes, à l’endroit qui est le nôtre, celui des auteurs(es) et réalisateurs(trices) de documentaires de création.
Les deux piliers qui ont structuré la politique culturelle depuis André Malraux, sont : la diversité des formes et l’accès de tous à cette diversité. Mais dans le domaine de la télévision et du cinéma, depuis quelques années, le marché dicte l’accès et impose une uniformité des contenus. Si la création repose sur une économie, elle ne peut pas uniquement répondre aux principes qui régissent la majorité des secteurs, ceux de l’offre et de la demande. Car la culture n’est pas une activité économique comme les autres.
Nous craignons, en l’absence d’un engagement fort et lisible en matière de politique culturelle, une abdication des pouvoirs publics face aux lois du marché. C’est pourquoi nous appelons les candidats aux futures élections à préciser leurs projets.
La circulation des images est au cœur de tous les mouvements d’opinions, de toutes les stratégies politiques, de tous les événements de la vie sociale, qu’ils soient locaux ou internationaux. Les pouvoirs publics ne peuvent pas faire l’économie d’une réflexion responsable sur la production des images et leur diffusion.
Le documentaire de création est l’art du lien, de la rencontre, d’un regard ouvert et complexe sur le monde qui donne la parole aux autres, qui offre une diversité de récits et de représentations. Les spectateurs ne s’y trompent pas, tant l’intérêt est croissant pour les films documentaires diffusés dans les festivals, au cinéma, à la télévision et sur internet. Or, au regard de l’intérêt général pour le genre, l’économie du documentaire de création est trop fragile et sa diffusion, trop limitée. Il nous apparaît donc vital de renforcer la politique de soutien à son endroit, au nom de la mission de service public confiée à l’Etat par les citoyens.
Ainsi, l’Etat doit se préoccuper davantage de la diffusion des œuvres, seule façon de pérenniser son engagement dans la création. Il est aujourd’hui indispensable de redéfinir les objectifs de la politique culturelle de manière globale, par la nécessaire articulation de tous les champs d’intervention publique, de l’écriture à la diffusion.
Cette redéfinition de la politique culturelle est d’autant plus urgente que les usages numériques modifient déjà profondément le rapport des spectateurs aux œuvres. Le monde que l’on qualifie de « virtuel » est économiquement bien réel, et ses acteurs n’ont donc aucune raison d’échapper aux règles fiscales et à la nécessaire contribution de l’ensemble des diffuseurs d’œuvres au financement de la création. L’Etat doit également accompagner la révolution numérique par des régulations garantissant l’accès à la diversité des œuvres sur internet.
Construire la politique culturelle de demain, c’est de ce fait choisir entre laisser faire le marché et ceux qui en tiennent les rênes, ou proposer une pensée en actes pour retisser le lien entre les citoyens.
Nous, auteurs(es) réalisateurs(trices) de documentaires de création, sommes à l’endroit de la transversalité, présents à toutes les étapes de la vie des œuvres. Nous en appelons aux forces politiques qui se présentent aujourd’hui devant les Français. Le Ministère de la culture devra prendre une place centrale dans le nouveau quinquennat qui s’ouvrira en 2017. Nous y serons vigilants, et sommes disponibles pour œuvrer ensemble à redéfinir les fondements d’une politique culturelle humaniste et tournée vers l’avenir.
Les auteurs(es)-réalisateurs(trices) de « La Boucle documentaire »
« La Boucle Documentaire » est un réseau de 14 organisations d’auteurs-réalisateurs, structurées au niveau national et régional.
 
AARSE (Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur)
ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
ADDOC (Association des cinéastes documentaristes)
ALRT (Association Ligérienne des Réalisateurs et Techniciens – Pays de la Loire)
ARBRE (Auteurs Réalisateurs en Bretagne)
ATIS (Auteurs de l’Image et du Son en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes)
APARR (Association des Professionnels Audiovisuel Rhin-Rhône – Bourgogne-Franche-Comté)
Le Plateau (Association des cinéastes, auteurs et réalisateurs de l’image et du son en Auvergne)
Les Petites Caméras (Association de Cinéastes en Bourgogne)
REAL (Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs en Languedoc-Roussillon)
SAFIRE (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est)
SAFIR Haut de France (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région – Hauts-de-France)
SFR-CGT (Syndicat Français des Réalisateurs)
SRF (Société des Réalisateurs de Films)

Contacts pour le réseau :
Addoc / SRF – 14 rue Alexandre Parodi – 75010 Paris
Charlotte Grosse (Addoc) 01 44 89 99 88 / courrier@addoc.org
Bénédicte Hazé (SRF) 01 44 89 99 70 / bhaze@la-srf.fr

Rencontres Territoires et création

La nouvelle donne audiovisuelle, à la Scam

scam

avec la participation de La Boucle Documentaire

Beaucoup d’événements sont intervenus en 2015-2016. La réforme territoriale est dorénavant effective depuis les élections régionales de décembre. Elle a maintenant un visage et une politique. Le CNC met en œuvre de nouveaux dispositifs et conventions triennales. France Télévisions a une nouvelle présidence et de nouvelles ambitions.
Dans ce contexte, des interrogations et des inquiétudes se font jour. L’évolution de la création audiovisuelle sur les territoires reste, pour beaucoup, incertaine. Cette nouvelle édition de la rencontre Territoires et création permettra de dégager les première tendances dans les politiques de soutien à l’audiovisuel mises en place dans les nouveaux territoires. Continuité, affaiblissement ou politiques volontaristes, quels ont été les choix des nouvelles régions ?
Elle sera aussi l’occasion de s’interroger sur le financement et l’exposition du documentaire sur les télévisions régionales et locales. La concertation sur le financement des télévisions locales et la création d’un nouveau fonds pour abonder les contrats d’objectifs et de moyens locaux, sont-ils suffisamment structurants pour la production locale ? La création de l’heure D et de la France en docs ont-ils contribué à une meilleure visibilité du documentaire sur France 3 Régions ? 

à 14h : L’engagement des collectivités territoriales dans la création audiovisuelle

à 16h30 : L’engagement des télévisions locales et régionales dans la création

A l’occasion de ces tables rondes organisées par la Scam, deux membres représentant la Boucle documentaire interviennent : Anne Feillou (Atis) et Olivier Sarrazin (SAFIR).

Pour en savoir plus

La situation du documentaire

Le point sur la situation actuelle et les pistes d’action commune

Discussion organisée par la Boucle et Nous sommes le documentaire

États généraux du Documentaire à Lussas

Le 25 août 2016, Nous sommes le documentaire et La Boucle Documentaire se sont réunis à Lussas, à l’occasion des États Généraux du Documentaire pour faire le point ensemble sur la situation actuelle du documentaire en France et proposer des pistes d’action commune. L’intégrale de cette discussion est accessible en ligne.

Le documentaire en chantier

La Boucle Documentaire et Nous sommes le documentaire à Lussas

A l’occasion des Etats généraux de Lussas, La Boucle Documentaire – dont Addoc fait partie- prendra la parole à l’occasion d’une après-midi commune avec Nous sommes le documentaire, le jeudi 25 août à 15h.

La Boucle documentaire est le regroupement inédit de 14 associations régionales et nationales d’auteur-e-s-réalisateur-trice-s qui se sont retrouvées pour défendre la création et la diffusion d’œuvres documentaires non formatées dans une économie viable.

Cette après-midi du 25 août permettra de revenir sur la participation de la Boucle  aux concertations menées au sujet de la reforme du Cosip et des films écoproduits par les chaines locales ainsi que sur les conventions États-CNC-Régions.

Pour en savoir plus, c’est par ici

Ensemble ? Communiqué de la Boucle

Ensemble ?

La « Boucle documentaire »
AARSE (Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur)
ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
ADDOC (Association des cinéastes documentaristes)
ALRT (Association Ligérienne des Réalisateurs et Techniciens – Pays de la Loire)
ARBRE (Auteurs Réalisateurs en Bretagne)
ATIS (Auteurs de l’Image et du Son en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes)
APARR (Association des Professionnels Audiovisuel Rhin-Rhône – Bourgogne-Franche-Comté)
Le Plateau (Association des cinéastes, auteurs et réalisateurs de l’image et du son en Auvergne)
Les Petites Caméras (Association de Cinéastes en Bourgogne)
REAL (Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs en Languedoc-Roussillon)
SAFIRE (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est)
SAFIR Haut de France (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région – Hauts-de-France)
SFR-CGT (Syndicat Français des Réalisateurs)
SRF (Société des Réalisateurs de Films)

Le 18 juillet 2016

Ensemble ?

Nous, Boucle documentaire, regroupant les associations d’auteur-e-s-réalisateur-rice-s nationales et régionales, avons contribué activement à la réflexion initiée par le CNC autour du renouvellement des conventions de coopération entre état et collectivités territoriales en faveur du cinéma et de l’audiovisuel.

Le 5 juillet 2016 s’est tenue à Lille une journée de restitution des synthèses des contributions de tous les acteurs des territoires. Nous saluons l’effort de la Direction de la Création, des Territoires et des Publics pour sa consultation des acteurs de l’écosystème cinématographique et audiovisuel. Nous regrettons toutefois la faible place donnée aux réalisateur-rice-s dans la restitution de ces travaux.

Nous saluons la volonté du CNC de poursuivre son engagement financier auprès des Régions et de soutenir les télédiffuseurs locaux engagés dans la création, tout comme les salles Art et Essai. Mais nous sommes en attente de précision sur les modalités de renforcement du soutien à la création et notamment les modalités d’abondement des aides à l’écriture des collectivités sur la base du 1€ du CNC pour 2€ des collectivités. Celles-ci sont en effet le premier et nécessaire investissement pour l’avenir, garantissant la qualité de la création cinématographique et audiovisuelle.

Nous sommes surpris de constater que la rémunération des auteur-e-s-réalisateur-rice-s accompagnant leurs films semble à ce point un tabou qu’elle n’est pas mentionnée en tant que telle dans les synthèses communiquées, en dépit de nos contributions en ce sens. La présence des auteur-e-s-réalisateur-rice-s est pourtant un élément clé de la rencontre entre le public et les oeuvres, particulièrement documentaires, et un facteur des politiques culturelles les plus ambitieuses de la part des acteurs du territoire.

La construction des politiques publiques du cinéma et de l’audiovisuel ne peut faire l’économie de la voix des auteur-e-s-réalisateur-trice-s, partout où sont prises des décisions qui les concernent. Les organisations de la Boucle documentaire se tiennent à la disposition du CNC pour que nos propositions d’intérêt général soient traduites en mesures adaptées. Nous demandons également que les associations d’auteur-e-s-réalisateur-trice-s soient, dans chaque territoire, impliquées dans la réflexion en amont de la rédaction des conventions de coopération ainsi que dans leur évaluation future.

La Boucle documentaire continuera de défendre la place centrale du travail des auteur-e-sréalisateur-rice-s dans la création cinématographique et audiovisuelle, à travers notamment : la juste rémunération de ce travail, de l’écriture jusqu’à l’accompagnement à la diffusion ainsi que la reconnaissance du rôle majeur des auteur-e-s-réalisateur-rice-s dans l’éducation à l’image et les actions de formations des nouveaux entrants.

Ensemble,

La Boucle documentaire
Regroupement des organisations suivantes :
AARSE (Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur)
ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
ADDOC (Association des cinéastes documentaristes)
ALRT (Association Ligérienne des Réalisateurs et Techniciens – Pays de la Loire)
ARBRE (Auteurs Réalisateurs en Bretagne)
ATIS (Auteurs de l’Image et du Son en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes)
APARR (Association des Professionnels Audiovisuel Rhin-Rhône – Bourgogne-Franche-Comté)
Le Plateau (Association des cinéastes, auteurs et réalisateurs de l’image et du son en Auvergne)
Les Petites Caméras (Association de Cinéastes en Bourgogne)
REAL (Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs en Languedoc-Roussillon)
SAFIRE (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est)
SAFIR Haut de France (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région – Hauts-de-France)
SFR-CGT (Syndicat Français des Réalisateurs)
SRF (Société des Réalisateurs de Films)

Contacts pour le réseau :
Addoc / SRF – 14 rue Alexandre Parodi – 75010 Paris
Charlotte Grosse (Addoc) 01 44 89 99 88 / courrier@addoc.org
Bénédicte Hazé (SRF) 01 44 89 99 70 / bhaze@la-srf.fr

Télécharger le document :

Ensemble – Boucle documentaire

Pour une refondation du soutien

Refonder le soutien au documentaire de création

LETTRE OUVERTE AUX DECIDEURS ET PROPOSITIONS DES ASSOCIATIONS DE REALISATEURS

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – LUNDI 29 JUIN 2015

Face à la crise profonde que traverse le documentaire de création, nos associations se sont rassemblées pour mener une réflexion sur les politiques publiques à son endroit. Notre groupe, désormais composé de 13 associations d’auteurs-réalisateurs implantées sur l’ensemble du territoire, entend défendre la possibilité de créer et de diffuser dans une économie viable des œuvres non formatées.

Garantir l’existence et la diffusion de ce pan de la création relève d’un choix politique fort. Le contexte de la réforme du Compte de Soutien aux Industries de Programmes documentaires nous amène à penser qu’il faut la prolonger par une véritable refondation du soutien au documentaire de création. Nous sommes convaincus qu’elle passera par le dialogue entre les garants de l’intérêt collectif et les créateurs et qu’elle suppose le renouvellement et l’articulation des dispositifs nationaux et territoriaux. C’est pourquoi nous interpellons aujourd’hui l’ensemble des décideurs concernés.

Le document que nous publions aujourd’hui émane de la dynamique initiée par les associations signataires et de nombreux échanges à tous les niveaux, tant institutionnels, que professionnels. A ce titre, nous tenons à saluer le travail exigeant d’Anne Cochard à la Direction de la création, des territoires et des publics du CNC. A quelques mois de la réforme territoriale, nous regrettons le départ de cette précieuse interlocutrice et espérons que le nouveau directeur poursuivra cette mission dans le même esprit de concertation avec les professionnels et de connaissance du terrain.

Nous prenons acte de l’important travail de qualification du documentaire de création mené par la commission documentaire du COSIP sous la présidence de Serge Gordey et serons particulièrement vigilants aux avis qu’elle rendra dans les mois à venir. Nous nous étonnons de ce que la direction du CNC n’ait pas suivi un nombre particulièrement important de ses décisions.

Par notre lettre ouverte, nous appelons à une large prise de conscience de la crise actuelle, à une meilleure considération de la réalité des pratiques. Nos propositions ouvrent la voie d’une refondation cohérente des politiques et des réglementations en la matière.

Lettre ouverte à la Ministre de la Culture, la présidente du CNC, au Président de l’association des Régions de France et aux représentants et responsables des Collectivités territoriales, suivi de notre plateforme de propositions.
> Télécharger le document ici.

AARSE – Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence Alpes Côte d’Azur
ACID – Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion
ADDOC – Association des cinéastes documentaristes
ALRT – Association Ligérienne des Réalisateurs et Techniciens – Pays de la Loire
ARBRE – Auteurs Réalisateurs en Bretagne
ATIS – Auteurs de l’Image et du Son en Aquitaine
Le Plateau – Association des cinéastes, auteurs et réalisateurs de l’image et du son en Auvergne
SAFIR Nord Pas de Calais – Société des Auteurs de Films Indépendants en Région
SAFIRE Alsace – Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est
SAFIRE Lorraine – Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est
REAL – Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs Languedoc-Roussillon
SFR-CGT – Syndicat Français des Réalisateurs
SRF – Société des Réalisateurs de Films

Retrouvez ICI le premier texte de mobilisation publié par Addoc et la SRF en mars 2015 et co-signé par de nombreuses autres associations d’auteurs réalisateurs partout en France.

Les organisations de la Boucle

Nom de l’organisationCoordonnées
ACIDAssociation du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion
14 rue Alexandre Parodi – 75010 PARIS
ADDOCAssociation des cinéastes documentaristes
14 rue Alexandre Parodi – 75010 PARIS
SRF Société des Réalisateurs de Films
14 rue Alexandre Parodi – 75010 PARIS
AARSEAssociation des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur
Cité des associations 93 La Canebière – 13001 MARSEILLE
APARRAssociation des Professionnels Audiovisuel Rhin-Rhône
2 rue des Corroyeurs – BP JJ12 21000 DIJON
ARBREAuteurs Réalisateurs en Bretagne
c/o Ty Films, Place de l’Eglise – 22110 MELLIONNEC
ARNOAuteurs Réalisateurs Normands
c/o Gabrielle Schaff – 11 rue de Saint Aignan – 76600 LE HAVRE
AURA AURAAuteurs en Auvergne – Rhône-Alpes
Fréquence Écoles 8, rue Chaponnay – 69003 LYON
ATPAAssociation Tahitienne des Professionnels de l’Audiovisuel
BAARRégion Centre – Val de Loire
co/cent soleils 108 rue de Bourgogne – 45000 ORLÉANS
CINÉASTES DE LA RÉUNIONAssociations des auteurs, réalisateurs et scénaristes de la Réunion
76 Avenue Rico Carpaye – 97420 LE PORT
CRACCollectif des réalisateurs-auteurs de Corse
Maison des associations – boîte 202 – rue San Angelo – 20200 BASTIA
La PLATEFORMEPays de la Loire
Pôle Cinéma Audiovisuel des Pays de la Loire – La Centrale 28 boulevard Benoni Goullin – 44200 NANTES
LES PETITES CAMÉRASBourgogne – France-Comté
91, rue Emile Zola – 89100 SENS
NAAISAuteurs et autrices de l’image et du son en Nouvelle-Aquitaine
72 bis rue des menuts – 33000 BORDEAUX
REGARDOCCCollectif des Auteurs.trices – Réalisateurs.trices en Occitanie
SAFIRE Grand EstSociété des Auteurs de Films Indépendants Grand Est
9, rue Michel Ney – 54000 NANCY
SAFIR Hauts de FranceSociété des Auteurs de Films Indépendants Hauts-de-France
25 place Carnot – 59120 LOOS
Liste des organisations de la Boucle Documentaire – actualisation au 10 mai 2021

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