L’association ADDOC, qui défend le cinéma documentaire d’auteur·e, s’associe à la revendication d’États Généraux du Cinéma.

Des professionnel·le·s du cinéma se sont réuni·e·s, jeudi 6 octobre à l’Institut du Monde arabe,
pour appeler les pouvoirs publics à la tenue d’Etats Généraux du cinéma.

À la suite de cet appel, Addoc communique :

L’association ADDOC, qui défend le cinéma documentaire d’auteur·e, s’associe à la revendication d’États Généraux du Cinéma. La journée de l’appel à laquelle nous avons participé le 6 octobre dernier a rassemblé un très large soutien de l’ensemble de la filière et a ouvert un espoir réel. 

Ces ÉTATS GÉNÉRAUX doivent avoir lieu. Nous les réclamons avec force. 

Cependant, le cinéma documentaire subit depuis 30 ans de multiples ostracismes qui le rendent aujourd’hui particulièrement fragile. Nous sommes la marge. La protection indispensable des œuvres de cinéma d’auteur en général ne peut passer par la disparition de cette marge.

Pour des raisons historiques, nous cinéastes documentaristes, exerçons notre métier dans un aller et retour entre les filières économiques audiovisuelles et cinéma. Pour autant nous sommes aussi le cinéma. L’étanchéité entre les 2 filières audiovisuelles et cinématographiques n’a pas été évoquée comme telle lors de la journée de l’appel, car il s’agissait bien avant tout de réaffirmer que le Cinéma est un art, pas une industrie de contenu. 

Nous affirmons que nous avons su créer, avec des partenaires divers, des espaces de liberté de création fragiles et délicats qui permettent à des films remarquables d’exister. Ces espaces appartiennent pour beaucoup à la filière audiovisuelle, et existent essentiellement auprès de quelques chaînes locales.

Nous demandons à ce que l’écosystème qui permet encore aux films documentaires d’auteur·e·s d’exister et d’être diffusés, soit protégé et soutenu. 

C’est dans cet esprit que ADDOC promeut par son action la visibilité des documentaires en salle. 

Nous souhaitons que ces films remarquables développés en audiovisuel puissent accéder aux salles de cinéma avec un maximum d’équité vis à vis des films développés en filière Cinéma.

Nous réclamons une discussion apaisée, et documentée, qui permette à chacun.e de trouver sa place dans un système de diffusion des œuvres déjà très compétitif.. 

L’intégralité de la journée à l’IMA

Voir l’intervention de Manuela Frésil, membre du bureau d’Addoc, à propos du cinéma documentaire à 2h43’30 du début

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